Les femmes au coeur de l'agroécologie
Notre planète est au bord de l’effondrement, causé par la destruction de l’environnement. La faim gagne du terrain dans le milieu rural. Face à de telles réalités, il est fondamental d’accorder une attention particulière au rôle des femmes dans la production de la nourriture dans le cadre de l’agroécologie. Le projet FM3A encourage la communauté bénéficiaire, de considérer les femmes, en balançant le nombre des hommes et des femmes dans les associations bénéficiaires du projet. Bien qu’elles ne jouissent pas d’une égalité d’accès aux ressources productives nécessaire à l’agriculture ; force est de constater que les femmes représentent environ 43 % de la main d’œuvre agricole dans les pays en développement comme Madagascar. De ce fait les femmes jouent un rôle non négligeable à tous les stades de la production alimentaire. L’agroécologie et les femmes dans le projet FM3A prend un élan remarquable dans nos sites bénéficiaires. En effet les femmes sont entièrement conscientes de l’importance de la pratique de l’agroécologie. Caractérisée par de faibles couts de démarrage de production simple et efficaces avec des rendements stables. L’agroécologie est plus abordable et plus accessible pour les femmes bénéficiaires du projet. Il ne suffit pas d’inclure les femmes dans la réalisation des actions agroécologiques pour que le processus soit vraiment inclusif, il faut les impliquer en les accompagnant dans la réalisation des actions. Pour mieux les accompagner, le projet a organisé des séances de formations sur la combinaison de l’agroécologie et l’amélioration de leur résilience face aux aléas climatiques tout en préservant les ressources naturelles et la biodiversité. Le projet a fait des dons de vermicompostages pour les accompagner dans leur premier pas vers une agroécologie pérenne.
Une de nos bénéficiaires à Ambohimanga a partagé son témoignage sur l’utilisation du lombricompost dans ses cultures. Comme suit le contenu de son témoignage ‘’ Personnellement, je suis convaincue de l’importance de l’utilisation des matières organiques dans les cultures. Premièrement pour la sécurité sanitaire de ma famille parce que le projet nous aide à garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle de nos familles respectives. Deuxièmement pour la préservation de l’environnement. En principe la terre nous donne à manger et de notre côté, nous essayons de conserver la terre. J’utilise le lombricompost pour mes cultures, et les récoltes sont bonnes, meilleures que celles obtenues avec les produits chimiques.’’
Ainsi le partage et l’apprentissage participatif des femmes des techniques agricoles agroécologiques au sein du projet nécessite des opportunités d’échanges pour renforcer la cohésion sociale dans les pratiques agricoles écologiquement durables et socialement justes.