Ambohipananina
Le site d’intervention de l’association MIAVOTRA se trouve dans une région où l’accès à l’eau est particulièrement difficile pendant la période sèche. Cette contrainte hydrologique a longtemps été un défi pour les agriculteurs locaux. Avant l’arrivée du projet Fm3A financé par Aqua Alimenta, la pratique agricole dominante était caractérisée par l’utilisation massive d’engrais chimiques. Cela avait un impact négatif sur l’environnement et la qualité des produits agricoles. Cependant, le projet a apporté un changement significatif dans cette pratique en promouvant la réduction de l’utilisation des produits de synthèse par le concept agroécologie.
Une des exploitations majeures des paysans de l’association MIAVOTRA est la production massive de ciboulette, qui est ensuite vendue sur le grand marché de la capitale. Cette activité a contribué à améliorer les moyens de subsistance des agriculteurs locaux et à stimuler l’économie de la région. Un autre aspect du projet consiste en l’augmentation des poules de races locales, qui sont fournies aux agriculteurs locaux comme objets de dotation. Cela a renforcé leur capacité à pratiquer l’élevage de ces races adaptées à la région, ce qui a eu un impact positif sur la diversification de leurs revenus et sur la sécurité alimentaire de leurs familles. Le projet a contribué à accroître les productions agricoles grâce aux dotations en puits et réserves d’eau. En fournissant un accès fiable à l’eau, les agriculteurs ont pu cultiver leurs terres plus efficacement et sur une plus grande échelle, ce qui a augmenté la productivité et les rendements des cultures. Cela a également permis de réduire leur dépendance à l’égard de la pluie, ce qui est crucial dans les régions soumises à des périodes de sécheresse. Le projet a sensibilisé les paysans aux avantages des engrais organiques tels que le compost et le lombricompost. En promouvant l’utilisation de ces méthodes plus durables et respectueuses de l’environnement, l’association MIAVOTRA a contribué à réduire la dépendance aux engrais chimiques nocifs. Cette transition vers des pratiques agricoles plus durables a non seulement amélioré la qualité des sols, mais a également permis de réduire les coûts d’input pour les agriculteurs.
Caractéristique de l’association
- Nombre bénef 45
- Homme /femme 5/40
- Age moyenne 36 ans
- Plus jeunes 20 ans
- Plus vieux 55 ans
- Niveau d’éducation : moyen
- Terrain pour la vitrine : 445a
- Surface des terrains de chaque membre : 3a
- Structure : Argileux, ferralitique, Volcanique
- Profil des terrains : colline et bas-fonds
- Points d’eau : encore aucun projet
- Végétation et culture : terrain généralement fertile