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Author name: FM3A Communication

Le Barrage d’Ankazondrano : Un Espoir pour les Paysans et leurs Cultures

À Ankazondrano, l’agriculture est au cœur de la vie quotidienne : 100 % des habitants du village sont agriculteurs, dépendant de leurs récoltes pour subvenir à leurs besoins. Cependant, les périodes de sécheresse constituent un défi majeur pour ces agriculteurs qui peinent à irriguer leurs cultures. La création d’un barrage dans cette région apparaît donc comme une solution vitale pour améliorer leur production et assurer la sécurité alimentaire. Le barrage d’Ankazondrano permettra tout d’abord de stocker et gérer l’eau pendant la saison des pluies. Plutôt que de laisser l’eau s’écouler et se perdre, ce réservoir offrira une réserve précieuse, utilisable lors des périodes sèches, assurant un approvisionnement continu et régulier pour l’irrigation des cultures. Cela pourrait transformer le mode de vie agricole à Ankazondrano, en assurant une meilleure productivité même en période de sécheresse. sdr En période de pluie, le barrage jouera également un rôle dans le contrôle des inondations. En régulant les flux d’eau, il aidera à protéger les cultures des excès d’eau qui pourraient autrement submerger les champs et causer des dommages importants. Cela permettra de stabiliser la production agricole en réduisant les pertes potentielles. Durant la saison sèche, les agriculteurs d’Ankazondrano sont confrontés à des manques d’eau récurrents. En permettant un approvisionnement régulier en eau, le barrage offrira la possibilité d’irriguer les cultures de manière stable et continue. Les paysans pourront alors cultiver de manière plus sûre, sans craindre les pertes dues au manque d’eau. Grâce à ce barrage, les agriculteurs d’Ankazondrano pourraient non seulement améliorer leur rendement, mais aussi envisager de cultiver davantage de variétés ou d’étendre leurs superficies cultivées. Cela contribuerait à la sécurité alimentaire et économique du village en diversifiant et augmentant les ressources agricoles.

Un évènement au cœur de la permaculture à Moramanga

L’évènement « Rodobe », tenu à Moramanga dans le village d’Ambohidray, a marqué une étape importante dans la promotion de la permaculture parmi les agriculteurs locaux. Cette initiative vise à sensibiliser les paysans aux techniques durables tout en créant un site modèle inspirant pour la communauté. Dès le premier jour, une formation approfondie a été organisée, abordant les bases de la permaculture. Les participants ont pu découvrir comment ces pratiques, ancrées dans le respect des écosystèmes naturels, peuvent améliorer la résilience et la fertilité de leurs terres tout en préservant l’environnement. Les jours suivants ont été consacrés aux activités pratiques sur le terrain. Les paysans ont participé activement au piquetage et à l’installation des parcelles, une étape cruciale pour mettre en place des structures qui accueilleront diverses cultures. L’objectif est de transformer le site en une véritable vitrine de la permaculture, en intégrant des plantes de biomasse et des légumineuses pour enrichir le sol de manière naturelle Les paysans de Moramanga ont montré un grand intérêt pour cette démarche innovante. En adoptant les principes de la permaculture, ils envisagent d’optimiser leurs parcelles pour une production plus écologique et durable. Cet intérêt témoigne d’une prise de conscience croissante sur l’importance de techniques agricoles respectueuses de l’environnement, particulièrement adaptées aux défis actuels de l’agriculture. En transformant le site en un modèle exemplaire, cet évènement espère inspirer d’autres agriculteurs à intégrer des pratiques de permaculture dans leur quotidien, ouvrant la voie à une agriculture durable dans la région.

En quoi la foire de fin d’année est-elle cruciale ?

La foire de fin d’année revêt une importance capitale pour les bénéficiaires. Cet événement, bien plus qu’un simple lieu d’échange, se positionne comme un tremplin pour permettre aux paysans de voler de leurs propres ailes.L’un des objectifs majeurs de la foire est de favoriser l’indépendance des participants. Après avoir bénéficié d’un accompagnement pour améliorer leurs techniques agricoles et diversifier leurs cultures, cette foire leur offre une plateforme où ils peuvent tester leurs compétences en tant qu’acteurs autonomes. Ils apprennent ainsi à gérer seuls leurs ventes et à interagir directement avec les acheteurs, sans l’intervention constante du projet. La foire représente également une opportunité de promouvoir des pratiques agroécologiques, qui sont au cœur de notre démarche. Il s’agit de sensibiliser la population à l’importance de la conservation de l’environnement à travers des techniques agricoles respectueuses de la nature. Ce rendez-vous permet aux participants d’échanger sur ces pratiques et d’en démontrer l’impact positif à long terme, tant sur la production que sur l’environnement. La foire perpétue également un lien essentiel entre les producteurs et les acheteurs. Ces derniers peuvent découvrir directement les produits locaux et échanger avec les paysans, établissant ainsi une relation de confiance. Cette interaction aide non seulement les agriculteurs à mieux comprendre les attentes du marché, mais crée aussi des opportunités pour des collaborations futures. Enfin, la foire aide les paysans à adopter une perspective à long terme sur l’évolution du marché. En dialoguant avec les acheteurs, ils prennent conscience des tendances et des nouvelles demandes, leur permettant ainsi d’anticiper et de diversifier leurs cultures pour répondre aux besoins futurs. Cet exercice stratégique leur est indispensable pour garantir la pérennité de leurs activités. En guise de conclusion, la foire de fin d’année est un moment clé où les bénéficiaires peuvent non seulement mettre en avant leur savoir-faire, mais aussi prendre conscience de leur rôle dans une chaîne économique plus large et durable.

Paix et Tourisme

Le 27 Septembre 2024, Green Rim a participé au salon dédié à la célébration de la journée mondiale du tourisme à Antsirabe. Le thème de ce jour était ‘’Tourisme et paix’’. Sous le haut patronage de la ministre du tourisme, le stand green Rim de FM3A a eu le grand privilège d’être visité par la ministre. Des échanges enrichissants ont été effectués, mettant l’accent sur le tourisme et la protection de l’environnement. En premier lieu, la relation entre tourisme et paix est souvent vue comme réciproque, avec chaque élément influençant l’autre. L’insécurité s’aggrave à Madagascar ; l’exode rural entraine une augmentation alarmante du nombre des chômeurs. Les campagnes sont désertes, les champs sont abandonnés. La vie citadine tant rêvée devient un vrai cauchemar.Dans des contextes comme celui de Madagascar, le tourisme peut favoriser la stabilité économique et sociale. En générant des revenus, notamment pour les communautés locales. Cela peut contribuer à réduire les tensions sociales en améliorant les conditions de vie grâce à une source de revenu régulière.  À part les échanges culturels, Le tourisme révèle l’inévitable dépendance totale de la Grande Île aux relations extérieures. Néanmoins, dans un pays ou les vols et des assassinats viennent alimenter la chronique quotidienne impliquent des factures limitatives pour les touristes. En effet la stabilité politique et la paix sont des conditions essentielles pour attirer des touristes. Les voyageurs recherchent souvent des destinations sûres et paisibles. Madagascar, avec sa biodiversité unique et ses paysages naturels, attire les visiteurs, mais ce tourisme est favorisé lorsque le pays est perçu comme sûr. Si le climat politique ou social devient instable, les flux touristiques peuvent diminuer rapidement. Force est de constater que la paix et le tourisme sont deux concepts inséparables. Le tourisme fait vivre une nation toute entière ; le problème d’insécurité nécessite l’intervention des forces de l’ordre. Pour pallier l’impuissance des forces de l’ordre, la population est contrainte de répondre par des vindictes populaires. Compte tenu de tout ce qui vient d’être dit, est- ce que le tourisme à Madagascar dépend seulement de la sécurité ?  

Cultiver son avenir

À Moramanga, une pratique prend de plus en plus d’ampleur parmi les foyers : le potager familial. Aujourd’hui, environ 70% des bénéficiaires de programmes agricoles dans cette région ont intégré cette méthode dans leur quotidien. Ce chiffre témoigne non seulement d’une prise de conscience collective, mais également de l’importance du potager dans la vie quotidienne des familles. Les ménages qui ont mis en place un potager familial reconnaissent les avantages immédiats qu’il procure. Non seulement ils ont un accès direct à des produits frais et sains, mais cela se traduit aussi par une réduction significative des dépenses liées à l’alimentation. En cultivant leurs propres légumes, les familles deviennent moins dépendantes des marchés locaux pour subvenir à leurs besoins alimentaires. Le potager familial prend d’autant plus de sens dans le contexte local où l’offre de légumes est extrêmement limitée. Dans la commune où résident ces bénéficiaires, les légumes sont souvent rares, ce qui conduit à une hausse des prix sur les marchés. Cette situation rend difficile l’accès à des produits frais pour beaucoup de familles, accentuant la nécessité de cultiver leurs propres légumes pour garantir une alimentation équilibrée à moindre coût. Un autre atout des potagers familiaux réside dans la diversification des cultures. Les familles ne se contentent pas de planter un ou deux types de légumes, mais intègrent une grande variété de cultures dans leur jardin. Cette diversification présente de nombreux avantages, tant en termes de nutrition que de résilience. Elle permet aux familles d’avoir un régime alimentaire plus varié et équilibré tout en assurant une certaine autonomie en cas de fluctuations des prix ou de pénuries sur les marchés locaux. À Moramanga, le potager familial n’est pas qu’une simple initiative agricole, mais une véritable solution à des problèmes de fond tels que la rareté des légumes, les coûts alimentaires élevés et la dépendance aux marchés. En cultivant leurs propres jardins, les familles non seulement améliorent leur quotidien, mais elles construisent aussi les bases d’une sécurité alimentaire plus solide et durable.   Potager familial Potager familial Potager familial Potager familial Potager familial

”Un optimisme certain”

Convaincue de la rentabilité de la culture du blé dans leur région, l’association d’Andina a sollicité le projet pour obtenir des semences de blé. Afin de les soutenir pour le développement agricole des membres de l’association, FM3A offre soixante kilos de semences de blé aux membres qui ont élaboré un plan structuré de leurs exploitations. Cette initiative vise à renforcer la production céréalière dans la région, tout en offrant aux agriculteurs les moyens nécessaires pour améliorer leur sécurité alimentaire. Les membres de l’association ont utilisé ces semences pour planter sur une superficie de 2 hectares. Grâce à cette nouvelle dotation, ils envisagent d’obtenir un rendement prometteur de 4 tonnes de blé. Ce rendement, s’il est atteint, pourrait non seulement assurer une meilleure autosuffisance alimentaire pour les familles bénéficiaires mais aussi leur offrir la possibilité de vendre l’excédent, générant ainsi des revenus supplémentaires. Cette dotation de semences s’inscrit dans une démarche de soutien durable aux agriculteurs de la région d’Andina. En leur fournissant les ressources nécessaires pour cultiver sur une plus grande échelle, le projet contribue non seulement à améliorer la production agricole locale, mais aussi à renforcer l’autonomie des membres de l’association. Les résultats attendus de cette initiative, avec un rendement potentiel de 4 tonnes de blé, illustrent l’impact positif de cette collaboration sur la sécurité alimentaire et le développement économique de la communauté.  

Les Potagers Familiaux, Nouveaux Piliers de la Sécurité Alimentaire et Économique

À Moramanga, les potagers familiaux connaissent une évolution palpable, fruit d’un travail concerté entre les communautés locales et les techniciens agricoles FM3A. Au fil des mois, les habitants ont constaté une amélioration significative de leurs cultures, une transformation qui trouve ses racines dans les formations intensives dispensées par les experts, ainsi que dans les dotations de semences variées adaptées au climat et aux sols locaux. Les formations ont permis aux agriculteurs d’acquérir des compétences essentielles en matière de gestion et d’optimisation de leurs potagers. Ces connaissances, associées aux semences de qualité fournies, ont non seulement favorisé la diversité des cultures, mais ont aussi contribué à une meilleure résilience des potagers face aux aléas climatiques. Les sites vitrines, véritables laboratoires à ciel ouvert, ont illustré la réussite de cette approche intégrée, où l’association des cultures s’est avérée être une stratégie efficace pour maximiser les rendements et minimiser les risques. Les membres de la communauté profitent désormais pleinement des fruits de leur labeur. Les récoltes des potagers familiaux ne servent pas uniquement à nourrir les familles, mais elles constituent également une source de revenus supplémentaire. En vendant une partie de leur production sur les marchés locaux, ces familles améliorent leur situation économique, tout en renforçant leur sécurité alimentaire. L’exemple des potagers familiaux de Moramanga démontre qu’avec un accompagnement adéquat et des ressources adaptées, il est possible de transformer de petits espaces en véritables sources de vie et de prospérité pour les communautés rurales.

Quelle est la situation actuelle des associations?

La confiance est un élément fondamental dans toute organisation, en particulier au sein des associations où la collaboration et l’engagement des membres sont essentiels. Cependant, une gestion inefficace ou opaque peut engendrer des frustrations et des tensions au sein des associations. Lorsque les membres perçoivent une mauvaise utilisation des ressources de la part de leur dirigeant , un manque de planification, ou une absence de leadership clair, la confiance s’érode rapidement. Ce sentiment peut être exacerbé par l’absence de processus décisionnels transparents ou participatifs. Les scandales, qu’ils soient liés à des questions financières, éthiques ou de gouvernance, peuvent avoir des conséquences dévastatrices sur la cohésion d’une association. Les révélations de malversations, de conflits d’intérêts ou d’abus de pouvoir alimentent la méfiance parmi les membres et les partenaires, menant souvent à des départs ou à des divisions internes. Au sein des associations, les divergences d’opinions sont inévitables, mais elles peuvent soit fragiliser l’organisation, soit être transformées en leviers de croissance et d’innovation. Pour remédier à cette situation, l’intervention d’un socio-organisateur a été essentielle. Ce spécialiste a œuvré pour rétablir l’ordre et renforcer la cohésion au sein des associations concernées. Grâce à son travail, une grande partie de ces organisations a pu être sauvée et stabilisée. Toutefois, malgré ces efforts, trois associations n’ont malheureusement pas pu être redressées, illustrant la gravité des défis auxquels elles faisaient face. En travaillant activement à la résolution des problèmes de confiance, le socio-organisateur contribue à restaurer un climat de respect et de transparence, essentiel pour le bon fonctionnement de l’association. Grâce à une meilleure cohésion et à une plus grande mobilisation des membres, les actions de développement peuvent être menés de manière plus efficace et avec un plus grand engagement de la part de tous les acteurs impliqués. En guise de conclusion, les associations, comme toute organisation, doivent naviguer entre la confiance à maintenir et les divergences à gérer. En adoptant des pratiques de transparence, de gouvernance participative et de communication efficace, elles peuvent non seulement surmonter ces défis, mais aussi en tirer parti pour se renforcer et croître. Dans un contexte de changement rapide et de complexité croissante, les associations qui réussissent sont celles qui voient dans la diversité et la confiance non pas des obstacles, mais des ressources à exploiter pour un avenir durable.

L’Impact des Nouvelles Infrastructures d’Irrigation à Tsarafandry

À Tsarafandry, les habitants ont longtemps dû faire face à une tâche ardue pour arroser leurs potagers. Chaque jour, ils devaient marcher environ 20 minutes aller-retour pour puiser de l’eau à la rivière, une distance de 470 mètres entre la source d’eau et le village. Cette situation pesante limitait non seulement leur temps, mais aussi leur capacité à entretenir correctement leurs cultures.Pour répondre à ce défi, une nouvelle stratégie a été mise en place ; l’utilisation de pompes à godets artisanales. Contrairement aux pompes solaires, qui présentaient plusieurs inconvénients, notamment des problèmes de sécurité et une détérioration rapide due aux déplacements fréquents, les pompes à godets se sont révélées être une solution plus durable et adaptée aux besoins locaux. Ces pompes à godets, fabriquées artisanalement, sont composées d’un support en acier robuste, d’une roue de bicyclette renforcée pour permettre la rotation des godets, d’une corde où les godets sont fixés, ainsi que d’une tête d’aspiration. Ce système ingénieux permet non seulement de faciliter l’accès à l’eau, mais aussi de réduire significativement l’effort physique nécessaire pour irriguer les potagers. Avec l’installation des nouvelles infrastructures d’irrigation directement au sein du village, un véritable changement s’opère pour les paysans de Tsarafandry. Auparavant confrontés à des défis quotidiens pour accéder à l’eau, ils peuvent désormais irriguer leurs jardins avec bien plus de facilité et d’efficacité. Cette transformation a insufflé un vent d’optimisme parmi les agriculteurs. En voyant leurs jardins prendre vie grâce à un accès régulier et pratique à l’eau, ils nourrissent l’espoir de transformer ces espaces en véritables oasis de verdure. Leurs ambitions ne se limitent pas à améliorer la production agricole, mais visent également à enrichir la qualité de leur alimentation quotidienne. Des légumes frais et abondants pourront ainsi compléter leurs repas, améliorant leur santé et leur bien-être. Au-delà des bénéfices immédiats, ces infrastructures d’irrigation représentent une promesse d’avenir. Elles offrent aux paysans de Tsarafandry la possibilité de se réapproprier leur terre, de la rendre plus fertile et de créer des conditions favorables à une agriculture durable et prospère. L’espoir de verdir leurs jardins n’est pas seulement une vision de la nature renaissante, mais aussi un symbole d’autosuffisance et de sécurité alimentaire pour la communauté tout entière. L’introduction des pompes à godets à Tsarafandry marque une avancée significative dans l’amélioration des conditions de vie des habitants. Cette innovation, bien qu’artisanale, a permis de surmonter les défis posés par les anciennes méthodes d’irrigation, rendant le processus non seulement plus efficace, mais aussi plus accessible. En s’adaptant aux réalités locales, cette solution montre l’importance d’une approche pragmatique et durable dans le développement rural. À travers des initiatives comme celle-ci, les communautés rurales peuvent envisager un avenir plus prospère, où l’accès à l’eau ne constitue plus un obstacle à leur épanouissement. réservoir d’eau Le corps de la pompe manuelle à godet Installation des tuyaux

Fier Mada 2024 : Une Édition de Transformation et de Croissance Vers l’Excellence

La 25e édition du Fier Mada, qui s’est tenue du 07 au 11 Août, marque un tournant significatif dans l’histoire de cet événement emblématique. Alors que l’année 2023 avait vu la participation de 14 sites pour FM3A, l’édition de 2024 n’a accueilli que deux sites participants. Cependant, cette diminution du nombre de participants n’a pas empêché une augmentation considérable du chiffre d’affaires, soulignant ainsi un changement notable dans la dynamique de l’événement. Lors de l’édition 2023, le projet avait couvert 100% des charges pour les sites participants, permettant ainsi à ces derniers de se concentrer pleinement sur la promotion de leurs produits sans se soucier des aspects financiers.  En 2024, un changement de cap a été opéré. Dans le cadre d’une vision à long terme visant à préparer les sites à devenir financièrement indépendants, le projet a décidé de ne financer que le coût des stands. Cette décision a encouragé les sites à gérer eux-mêmes leurs autres dépenses, renforçant ainsi leur autonomie. L’objectif sous-jacent de cette nouvelle politique était de permettre aux sites de s’envoler de leurs propres ailes. En les incitant à prendre en charge leurs propres coûts, le projet a voulu les responsabiliser et les préparer à une indépendance financière absolue, essentielle pour leur développement durable.   Cette transition vers une plus grande autonomie a été accueillie de manière diverse par les participants. Certains ont vu cela comme une opportunité de prouver leur capacité à gérer un événement de cette envergure de manière autonome, tandis que d’autres ont ressenti le poids de cette responsabilité accrue. Ce changement de politique pourrait bien devenir une norme pour les éditions futures, posant ainsi les bases d’une participation plus durable et résiliente pour les sites. Bien que les résultats de cette 25e édition du Fier Mada soient encourageants, il reste des domaines où des améliorations sont nécessaires. En particulier, la qualité des produits et les techniques de vente doivent encore être renforcées pour atteindre le niveau d’excellence attendu. Il est important de noter que beaucoup des participants sont des paysans, et non des professionnels aguerris comme d’autres exposants. Cette réalité explique certaines des lacunes observées en termes de présentation des produits et de maîtrise des techniques commerciales. Cependant, ces producteurs ne sont pas restés passifs face à ces défis. En se livrant à une auto-évaluation à la fin de l’événement, ils ont pris conscience des aspects à améliorer. Cette lucidité est un atout pour progresser et se préparer encore mieux pour les éditions futures. Pour conclure, la 25e édition du Fier Mada s’est révélée être un tournant majeur dans l’évolution de cet événement. Malgré une réduction significative du nombre de participants, l’édition de 2024 a enregistré une croissance remarquable du chiffre d’affaires, démontrant qu’une stratégie axée sur la qualité peut surpasser la quantité. Le changement de politique de financement, visant à préparer les sites à l’indépendance financière, a introduit une nouvelle dynamique de responsabilité et d’autonomie parmi les participants. Toutefois, des défis subsistent, notamment en ce qui concerne la qualité des produits et les techniques de vente. Les paysans, conscients de ces lacunes, ont montré une volonté d’amélioration, ce qui augure bien pour l’avenir. Le Fier Mada continue ainsi de se réinventer, en misant sur l’excellence et l’autonomie de ses participants, pour assurer la pérennité et le succès de l’événement.

Une interface réinventée pour une expérience encore plus intuitive

Depuis sa création, le site vitrine d’Ambohimanga a connu une transformation remarquable, devenant un exemple éloquent de pratiques agricoles durables et d’apprentissage pratique pour les étudiants. Niché dans un cadre pittoresque, ce site offre bien plus que des terres aménagées ; il incarne l’essence même de l’apprentissage par l’expérience. Au cœur de cette métamorphose se trouve une approche holistique de la gestion des terres. Des techniques innovantes de permaculture et d’agroécologie sont mises en œuvre pour maximiser le rendement tout en préservant l’environnement. Les parcelles de terrain jadis stériles sont désormais des oasis de biodiversité, où chaque plante, chaque insecte, joue un rôle crucial dans un écosystème équilibré, ce qui rend ce site encore plus remarquable, c’est son intégration transparente dans le processus éducatif. Les étudiants, armés de connaissances théoriques, s’immergent dans ce laboratoire vivant pour mettre en pratique leurs apprentissages. C’est ici que les graines de leur savoir germent littéralement, nourrissant non seulement leur esprit, mais aussi leur corps. Lors des formations, les étudiants ne se contentent pas d’observer passivement ; ils sont des acteurs actifs de chaque étape du processus agricole. De la préparation du sol à la récolte, en passant par l’irrigation et la gestion des ravageurs, ils sont impliqués à chaque niveau. Cette participation active leur offre une compréhension profonde et tangible des défis et des opportunités de l’agriculture durable. Tout d’abord, une partie de la production est réservée à l’alimentation des boursiers, assurant ainsi une diversité nutritionnelle essentielle à leur bien-être. Cette approche garantit non seulement la satisfaction de leurs besoins fondamentaux, mais également une sensibilisation directe à la provenance et à la valeur des aliments. En parallèle, une partie des récoltes est destinée à la vente. Cette initiative ne se limite pas à la simple transaction commerciale ; elle vise également à sensibiliser les étudiants aux techniques de vente et à promouvoir des produits agro écologiques de qualité, reflétant ainsi un engagement envers la durabilité environnementale et la justice économique. De manière encore plus significative, une collaboration étroite avec la cantine scolaire du lycée Andriamborona est mise en place. Les surplus de production sont ainsi acheminés vers cette cantine, contribuant à nourrir les élèves tout en les sensibilisant à l’importance de l’agriculture locale et responsable. Cette initiative transcende les frontières du site d’Ambohimanga, s’inscrivant dans une dynamique plus large de responsabilité sociale et de solidarité communautaire. En intégrant ces trois dimensions : Alimentation des boursiers, vente de produits agroécologiques et contribution à la cantine scolaire, le site de cas pratique d’Ambohimanga incarne un modèle d’autonomie alimentaire et de responsabilité sociale. Au-delà de la simple production agricole, il démontre la capacité des initiatives locales à répondre aux besoins fondamentaux tout en promouvant des valeurs de durabilité et de solidarité. En fin de compte, Ambohimanga n’est pas seulement un lieu d’apprentissage agricole, mais un catalyseur de changement social et environnemental.

 Défis et réflexions après une semaine de pratique dans le village

Après une semaine de mise en pratique dans leurs villages respectifs, les boursiers font part de leurs expériences variées, mettant en lumière à la fois les réussites et les défis auxquels ils ont été confrontés. En général, la majorité des boursiers ont appliqué avec succès les formations reçues au cours de la semaine dans leurs champs respectifs. Cependant, un constat unanime émerge : la difficulté du leadership. Diriger un groupe de personnes s’est révélé être un défi majeur pour la plupart des participants. “La théorie était bien enseignée, mais la mise en pratique a mis en lumière la complexité du leadership”, souligne Narindra , “Prendre des décisions et motiver les gens nécessite des compétences que nous n’avions pas pleinement réalisées auparavant.” La plupart des participants reconnaissent que la difficulté du leadership réside non seulement dans la prise de décision, mais aussi dans la gestion des personnalités et des attentes divergentes au sein du groupe. Les nuances du travail d’équipe et de la communication sont devenues évidentes lors de cette expérience pratique.Un autre défi souligné par les boursiers est la pratique elle-même, qui a été entravée par le manque de temps, de matériel et de moyens financiers. “La réalité sur le terrain est souvent différente de ce que nous avions imaginé”, déclare Mijoro. “Les ressources limitées ont rendu la mise en œuvre des projets plus difficile que prévu.” Cette expérience a suscité des réflexions profondes sur la nécessité de trouver des solutions créatives aux problèmes rencontrés, en tirant parti des ressources disponibles de manière optimale. En conclusion, le retour des boursiers après une semaine de pratique a été marqué par des succès et des défis. Cette expérience a non seulement renforcé leurs compétences techniques, mais a également mis en lumière l’importance cruciale du leadership, tout en soulignant les réalités pratiques auxquelles ils seront confrontés dans leurs futures initiatives.

Renforcement des techniques de vente

Dans une initiative audacieuse visant à renforcer la position des agriculteurs sur le marché, les leaders d’associations ont récemment été interpellés pour participer à une formation de renforcement axée sur les techniques de vente. Cette formation, conçue pour les représentants engagés à instaurer des marchés, a apporté des changements significatifs dans la façon dont ils abordent la commercialisation de leurs produits. Les participants ont eu l’occasion d’acquérir de nouvelles techniques de vente, couvrant des aspects allant de la négociation à la communication efficace avec les acheteurs. Cette diversification des compétences vise à améliorer la compétitivité des produits agricoles sur le marché, offrant aux agriculteurs des outils précieux pour maximiser leurs ventes. Un aspect notable de cette formation est la volonté des représentants de reconnaître les failles dans leurs approches passées en matière de vente. Cette prise de conscience démontre une maturité professionnelle et fournit une base solide pour le développement de stratégies plus efficaces à l’avenir. Cependant, une ombre plane sur l’horizon de ces agriculteurs engagés. L’abandon total des intrants chimiques a soulevé des préoccupations quant à la qualité de la production, en particulier pour des cultures sensibles telles que les pommes de terre. Les agriculteurs signalent que sans l’utilisation de ces intrants, il devient presque impossible de produire des pommes de terre de taille suffisante, ce qui influence le choix des acheteurs. Les acheteurs montrent une préférence pour des produits plus volumineux. La communication et l’éducation semblent être des clés essentielles pour aligner les attentes des deux côtés. Malgré ces défis, la formation a jeté les bases d’une transformation positive dans le secteur agricole. Les agriculteurs sont de plus en plus équipés pour naviguer sur les marchés avec des compétences de vente affûtées. Le défi à présent est de concilier cette expertise avec des pratiques agricoles durables qui répondent aux attentes des acheteurs tout en préservant l’environnement. La formation sur les techniques de vente des paysans marque un pas audacieux vers une agriculture plus durable et commercialement viable. Les défis actuels liés à l’abandon des intrants chimiques soulignent la nécessité d’un dialogue continu entre agriculteurs et acheteurs pour trouver des solutions mutuellement bénéfiques. Dans l’ensemble, cette initiative promet un avenir plus prometteur pour les agriculteurs engagés à évoluer avec les demandes changeantes du marché.  

Un cri de détresse

‘’Fiarahamonina Maitso Manana Amby Ampy sy Afaka’’ (FM3A) s’est engagée à soutenir les paysans de Moramanga dans leur quête d’autonomie alimentaire. Des programmes de formation, des subventions agricoles et des initiatives visant à renforcer les capacités locales ont été lancés. Cependant, ces efforts sont sévèrement entravés par un problème d’insécurité croissant qui paralyse les communautés rurales. Les paysans de Moramanga font face à des défis croissants en raison des attaques répétées de daholo, des voleurs impitoyables. Ces attaques ne se limitent pas seulement aux cultures, mais s’étendent également aux habitations, mettant en péril la sécurité matérielle et physique des agriculteurs et de leurs familles. Confrontés à cette menace constante, de nombreux paysans sont contraints de fuir vers leurs champs pour échapper aux attaques de daholo. De nombreux paysans ont pris la difficile décision d’abandonner leurs maisons traditionnelles pour établir des abris rudimentaires au cœur de leurs champs. Cette migration forcée vise à minimiser les risques d’attaques et à assurer la sécurité des familles, même si elle expose les habitants à de nouvelles difficultés liées à la vie en plein air. Cette migration temporaire aggrave la précarité des conditions de vie, perturbant la routine agricole et compromettant la production alimentaire. L’insécurité généralisée a des répercussions dévastatrices sur la situation économique des paysans. Les pertes de récoltes, les dommages aux infrastructures et les coûts liés à la protection des cultures contribuent à une spirale de pauvreté accrue. Les paysans, déjà confrontés à des défis économiques, sont désormais contraints de faire face à une menace quotidienne qui compromet leur subsistance. Face à la menace persistante des Dahalo, les paysans et les habitants de Moramanga, lancent un appel désespéré aux gouvernements malgaches pour une intervention immédiate. La situation insoutenable dans les zones rurales met en danger la sécurité, l’autonomie alimentaire et la stabilité économique des communautés agricoles. L’appel désespéré des paysans de Moramanga met en lumière la gravité de la situation provoquée par les attaques incessantes des Dahalo. La collaboration entre toutes les parties prenantes est cruciale pour surmonter cette crise et instaurer un avenir plus sûr pour Moramanga.

Une image de réussite

L’agroforesterie de SOANAVELA, autrefois une simple idée sur papier, est aujourd’hui une image de réussite. Les photos avant-après témoignent de la transformation visuelle du site, passant d’une parcelle ordinaire à un exemple vivant de durabilité.

Les boursiers en action

Dans le cadre de leurs travaux pratiques, les boursiers ont récemment lancé des débroussages sur le terrain d’application, bénéficiant de l’aide précieuse des lycéens. Ces efforts conjoints ont contribué à la préparation du terrain pour des pratiques agricoles innovantes.  Un aspect particulièrement inspirant de cette collaboration est que la plupart des élèves impliqués ont des parents agriculteurs. Les connaissances acquises au cours de ces activités peuvent être directement transmises à leurs parents, créant ainsi une boucle de partage intergénérationnelle de pratiques agricoles respectueuses de l’environnement. Cela renforce non seulement les compétences familiales, mais également l’impact positif sur la communauté agricole locale. Un aspect clé de ces travaux pratiques a été le partage de parcelles dégagées pour des pratiques agricoles spécifiques. Les boursiers auront l’opportunité de mettre en œuvre des méthodes agricoles modernes et durables. Les adultes, y compris les boursiers, apprennent souvent mieux par l’expérience pratique. Travailler sur un terrain d’application leur permet de mettre en pratique les concepts théoriques appris et d’acquérir une compréhension plus approfondie des principes agricoles. L’expérimentation sur le terrain offre une opportunité de voir directement les résultats, qu’ils soient positifs ou négatifs. Cela permet aux boursiers de comprendre les implications réelles des techniques agricoles, comme la rotation des cultures et l’association des cultures, en observant leurs succès et leurs échecs. Travailler sur un terrain d’application en collaboration avec des formateurs offre une assistance directe et des conseils pratiques. Les formateurs peuvent partager leurs connaissances et leur expertise tout en aidant les boursiers à appliquer correctement les techniques agricoles. Cette interaction directe renforce l’apprentissage. Certaines techniques agricoles, comme la rotation des cultures ou l’association des cultures, peuvent susciter des doutes chez certains. En pratiquant sur le terrain, les boursiers peuvent voir par eux-mêmes les avantages et les inconvénients de ces techniques, ce qui peut contribuer à dissiper les scepticismes et à favoriser une compréhension plus approfondie. Cela renforce la rétention des informations et facilite la transition des concepts théoriques à la pratique, favorisant ainsi une compréhension plus complète et durable.

Site vitrine Antsirabe

Pour une visite et étude de  sites vitrines  des techniciens, RATSIMANDRESY Fidèle  a effectué une mission à Antsirabe du 23 au 25 août 2022, dans le but de faire une collecte d’informations permettant  de connaître les caractéristiques, avec la superficie, de chaque site et  de voir l’évolution  par rapport à la situation initiale. Chaque demi- journée a été exploitée pour des tâches  différentes : -visite du site de  FITSINJO : étude  (observation) et échanges avec les techniciens  ainsi que  la présidente de l’association, relevé  de points GPS  et délimitation du terrain. – visite du site de  FIAVOTANA : observation  suivie des échanges avec la présidente de l’association, relevé des points GPS et délimitation de terrain ; participation à l’activité systématique en préparant les plates -bandes de semis et de repiquage,  puis débroussaillage et  nettoyage de parcelles. – participation à la mise en marche de la pompe à eau. Lors de la mission, certaines difficultés ont été  trouvées  comme la malpropreté de parcelle, l’existence d’insectes mangeurs de feuilles et  la méconnaissance du semis de graines. Les   solutions ont été apportées : nettoyage régulier, appui technique, appui à l’application du mode traditionnel malagasy en insecticide. Au terme de cette mission,  il apparaît que les techniques préconisées  en matière de lutte contre les insectes destructeurs de plantes,  ne sont pas appliquées convenablement ce  qui nécessite une grande sensibilisation ; par ailleurs, l’association FITSINJO envisage la plantation d’arbres fruitiers, fortement recommandée au sein de FM3A.  

Les défis du marché agricole

L’histoire agricole est tissée de progrès et d’efforts constants visant à améliorer les productions. Cependant, les défis auxquels font face les paysans d’aujourd’hui ont évolué, passant d’une préoccupation pour la quantité à une quête acharnée de marchés équitables et stables. Autrefois, les préoccupations des paysans étaient centrées sur la rareté des productions. Des méthodes agricoles améliorées ont depuis conduit à une abondance relative. Si la production a augmenté, le véritable défi qui émerge aujourd’hui est l’accès à un marché où les produits sont appréciés à leur juste valeur. Comment les paysans luttent-ils pour obtenir des prix justes et équitables pour leurs produits ? La nature saisonnière des productions agricoles ajoute une couche de complexité au défi du marché. Explorer les solutions innovantes qui émergent pour résoudre le dilemme du marché. Des initiatives locales aux technologies de la chaîne d’approvisionnement. Dans une démarche proactive, le responsable marché a entrepris une mission à Bakaro pour adresser de front les défis spécifiques auxquels sont confrontés les paysans de la région. Cette initiative témoigne de l’engagement de FM3A envers une approche inclusive, centrée sur les besoins locaux. La rencontre avec les paysans producteurs a été l’occasion d’une concertation franche sur la fixation des prix. La création potentielle de marchés locaux a été abordée comme une solution stratégique En guise de conclusion la visite du responsable marché à Bakaro ne se limite pas à une simple observation, mais s’inscrit dans une démarche proactive et participative. En prenant des mesures concrètes pour aborder les préoccupations des agriculteurs.

La Formation des Techniciens démarre avec un but précis

 Sous le patronage du coordonnateur du projet et en présence des chefs fokontany, la formation des vingt techniciens de FM3A a été officiellement lancée aujourd’hui. Cette initiative marque un pas significatif vers la promotion d’un environnement durable et la recherche de solutions innovantes pour rendre vert leur milieu d’origine. Les vingt techniciens, provenant de différentes communautés, ont tout d’abord un objectif commun : améliorer la qualité de vie dans leur région en mettant en œuvre des pratiques respectueuses de l’environnement. Leur engagement témoigne de leur volonté de contribuer activement à la préservation des ressources naturelles et à la lutte contre le changement climatique. Parmi les objectifs de la formation, les techniciens aspirent à transformer leur environnement en un espace plus écologique et durable. Ils sont déterminés à mettre en œuvre des projets concrets visant à planter des arbres, à restaurer les écosystèmes locaux et à promouvoir des pratiques agricoles respectueuses de la biodiversité. Lors de la première journée de formation, les techniciens ont été initiés aux différentes étapes nécessaires à la réalisation de leurs projets. Ils ont également été sensibilisés à l’importance de la collaboration et de la coordination pour garantir le succès de leurs initiatives. La clé de la réussite réside dans leur capacité à travailler ensemble et à mobiliser les ressources disponibles pour atteindre leurs objectifs communs. « En tant que mère de famille, mon objectif premier est d’améliorer la vie de ma famille », déclare Natacha, l’une des participantes à la formation des techniciens de FM3A. « Je suis consciente que l’agriculture est le pilier de notre subsistance, mais je veux aller au-delà de simples récoltes. Je veux être compétente dans mon exploitation agricole, utiliser des méthodes durables qui préservent notre terre et notre environnement, tout en assurant une sécurité alimentaire pour ma famille. » « Nous sommes déterminés à faire une différence dans notre communauté » Laurent, l’un des participants à la formation. « En travaillant ensemble et en partageant nos connaissances, nous pouvons créer un avenir plus vert et plus durable pour les générations à venir. » La formation des vingt techniciens s’inscrit dans le cadre d’une série d’initiatives visant à renforcer les capacités des communautés locales et à promouvoir le développement durable à l’échelle régionale. Elle témoigne de l’engagement continu des autorités locales et des partenaires de développement envers la protection de l’environnement et le bien-être des populations. À mesure que la formation progresse, les techniciens acquerront les compétences et les connaissances nécessaires pour mettre en œuvre des projets innovants et durables dans leur communauté. Leur dévouement et leur enthousiasme sont une source d’inspiration pour tous ceux qui croient en un avenir où l’homme et la nature coexistent harmonieusement. La visite des champs pour la pratique a été une étape cruciale dans le processus de formation des vingt techniciens de FM3A. Ils ont pu observer de près les techniques agricoles durables en action et participer activement à des activités pratiques telles que la plantation d’arbres, la gestion de l’eau et la mise en place de techniques de conservation des sols. Cette expérience sur le terrain a renforcé la compréhension des techniciens sur l’importance de mettre en pratique les connaissances acquises en salle de classe. En manipulant les outils, en travaillant le sol et en plantant des cultures, ils ont pu intégrer les concepts théoriques à des situations réelles, ce qui leur permettra de mieux appréhender les défis auxquels ils seront confrontés dans leurs propres communautés. Fortifiés par cette expérience enrichissante, les techniciens sont désormais prêts à mettre en pratique les connaissances acquises dans leurs foyers et au sein de leurs communautés d’origine. Leur objectif est clair : transformer progressivement leurs environnements en des oasis de durabilité, où la biodiversité est préservée, les ressources sont utilisées de manière responsable et les communautés prospèrent en harmonie avec la nature.

Exploration Suisse à Ambohimanjaka

En novembre 2023, les collines verdoyantes d’Ambohimanjaka ont accueilli chaleureusement un groupe de touristes suisses, donnant vie à une expérience d’agro-écotourisme mémorable. Cette rencontre unique a transcendé les frontières, offrant une plongée immersive dans la vie rurale de ce village isolé.Dès leur arrivée, les visiteurs suisses ont été immergés dans les activités agricoles quotidiennes. De la participation à la récolte des cultures locales à la découverte des pratiques agricoles durables, chaque moment a été une exploration authentique du mode de vie d’Ambohimanjaka. La proximité avec la nature a offert aux touristes une expérience inoubliable, soulignant l’harmonie entre l’homme et son environnement. Les échanges culturels entre la communauté locale et les visiteurs suisses ont été au cœur de cette expérience. Les habitants ont partagé leurs traditions, leurs danses folkloriques et leur cuisine locale, tandis que les touristes ont apporté leurs propres récits, créant ainsi un pont entre deux mondes. Le partage de savoir-faire a été particulièrement significatif, avec des discussions sur les pratiques agricoles, les approches de préservation de l’environnement et les visions de durabilité. Au-delà de l’échange culturel, la visite des touristes suisses a eu des retombées économiques positives. Les produits locaux ont trouvé des amateurs enthousiastes, générant des revenus directs pour les agriculteurs. Les services d’hébergement et de restauration, gérés par la communauté, ont également contribué à la prospérité économique locale. Cette visite marque un jalon significatif dans la promotion de l’agro-écotourisme à Ambohimanjaka. La réussite de cette expérience ouvre la voie à de futures collaborations et à un développement continu de cette forme de tourisme durable. Ambohimanjaka, avec son patrimoine naturel préservé et son engagement envers la durabilité, se positionne comme une destination agroécotouristique prometteuse. En conclusion, la visite des touristes suisses à Ambohimanjaka a transcendé les attentes, créant des liens profonds entre les cultures et renforçant la vision d’un avenir où le tourisme et la durabilité marchent main dans la main. Une expérience qui restera gravée dans la mémoire d’Ambohimanjaka, prête à accueillir d’autres visiteurs avides de découvertes authentiques et de connexions humaines significatives.

Émergence d’une Nouvelle Ère

En ce début d’année 2024, la communauté de Ambohimadera a été témoin d’un catalyseur majeur pour le progrès local. Les activités ont débuté avec la descente d’un socio-organisateur, marquant ainsi le point de départ d’une série d’initiatives visant à renforcer la communauté et à atteindre des objectifs cruciaux. La descente du socio-organisateur de FM3A a été un moment crucial pour rappeler clairement les objectifs fondamentaux du projet à l’association locale de Ambohimadera. L’accent a été mis sur la nécessité de travailler collectivement pour atteindre des résultats significatifs, avec un engagement renouvelé envers le bien-être communautaire. La dynamique communautaire n’est pas sans défis, FM3A a pris des mesures proactives pour résoudre les petits conflits internes au sein des associations. La résolution pacifique de ces désaccords permet de renforcer la cohésion sociale, une pierre angulaire du succès de tout projet communautaire. Là où cela s’est avéré nécessaire, une réorganisation des associations locales a été entreprise avec un objectif clair : assurer la sécurité alimentaire, améliorer les revenus des habitants, et préserver l’environnement. Ces piliers essentiels guideront les actions à venir, créant une feuille de route tangible pour le développement durable. Face à l’isolement, la communauté d’Ambohimadera ne se replie pas, mais regarde vers l’avenir avec détermination. Les récentes actions entreprises, notamment la descente du socio-organisateur et la réorganisation des associations, témoignent de la volonté de créer un avenir rayonnant vers l’autonomie alimentaire, où chaque habitant contribue à la prospérité collective. Étant loin des centres urbains, Ambohimadera bénéficie d’une réduction significative des tensions externes et des influences négatives. Cela crée un environnement propice à la croissance harmonieuse, où les énergies sont dirigées vers des objectifs communs plutôt que dispersées dans des conflits externes. Les activités initiées en ce début d’année ne se limitent pas à des réalisations immédiates. Elles sont le reflet d’une vision plus large, celle d’une communauté unie, résiliente et tournée vers l’avenir. Les objectifs de sécurité alimentaire, d’amélioration des revenus et de préservation de l’environnement ne sont pas seulement des aspirations, mais des jalons concrets vers un avenir meilleur. En somme, le commencement des activités en 2024 marque le début d’une nouvelle ère pour Ambohimadera. Guidés par une vision commune et animés par le désir de créer un impact positif, les habitants travailleront de concert pour forger un avenir prometteur, où la durabilité et le bien-être de chacun sont au cœur des préoccupations.

Semer l’avenir vert

Dans une initiative novatrice et tournée vers la durabilité, le lycée Andriamborona Ambohimanga a récemment établi une collaboration avec FM3A pour un projet de reboisement d’envergure dans l’enceinte de l’établissement. L’objectif de cette collaboration est de planter 240 jeunes plants d’arbres, dans le but de verdir le site du lycée et de contribuer à la préservation de l’environnement.FM3A a généreusement fourni 240 jeunes plants soigneusement sélectionnés, comprenant une variété d’arbres fruitiers pour promouvoir une alimentation saine, des arbres forestiers pour renforcer l’écosystème local, et des espèces de biomasse pour soutenir des projets éducatifs liés à l’environnement. Le projet de reboisement a un double objectif. Tout d’abord, il vise à rendre le site du lycée Andriamborona Ambohimanga plus vert et attrayant en créant un espace naturel propice à l’apprentissage et à la détente. Deuxièmement, les arbres plantés contribueront à un projet plus vaste, celui de la cantine scolaire, en fournissant des produits alimentaires locaux et en sensibilisant les étudiants à l’importance de la production alimentaire durable. Le renforcement de l’agroforesterie au lycée Andriamborona Ambohimanga n’est pas seulement une amélioration du paysage, mais un pas concret vers un avenir durable. En intégrant l’éducation, l’environnement et l’agriculture, cette initiative inspire la prochaine génération à devenir des gardiens responsables de la planète. Les arbres fruitiers plantés dans le cadre de cette initiative serviront de ressource pour la future cantine scolaire du lycée. Les étudiants auront ainsi l’opportunité de comprendre le cycle de vie alimentaire, de participer à la culture des fruits et de bénéficier de produits locaux et durables dans leur alimentation quotidienne. Les élèves du lycée Andriamborona sont activement impliqués dans le processus de plantation, participant à des ateliers éducatifs sur l’importance des arbres dans l’équilibre environnemental et la production alimentaire durable. Cette participation directe encourage une compréhension profonde et durable des enjeux environnementaux. Cette collaboration est une étape cruciale vers la création d’un campus écologique et durable. Les futurs projets incluent l’expansion du jardin scolaire et la sensibilisation continue des étudiants à la responsabilité environnementale. En conclusion, l’engagement en faveur de l’agriculture durable et de la préservation de l’environnement est bien plus qu’une initiative éducative ; c’est un héritage profondément enraciné dans le cœur et l’esprit des jeunes étudiants. Cette connexion significative est renforcée par le fait que la plupart de ces élèves proviennent de familles dont les activités principales sont l’agriculture. Les étudiants, imprégnés de l’héritage agricole familial, bénéficient d’une éducation pratique et expérientielle qui dépasse les murs de la salle de classe. Les cours intègrent des activités sur le terrain, où les élèves peuvent appliquer directement les principes de l’agriculture durable. La transmission des connaissances se fait naturellement de génération en génération. Les aînés partagent leurs expériences et leurs savoirs avec les plus jeunes, créant ainsi une continuité dans la compréhension des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement.

Éclosion de Richesses Vertes à Moramanga

Moramanga, terre fertile et propice à la croissance, voit fleurir une initiative novatrice du projet FM3A , la distribution de plus de 10 variétés d’arbres fruitiers et de jeunes plants à 100 bénéficiaires directs. Cette distribution, bien plus qu’une simple action environnementale, témoigne de la volonté de créer une symbiose entre la nature généreuse de la région et la prospérité de ses habitants. FM3A s’est engagé à offrir une variété remarquable de plants, comprenant plus de 10 espèces d’arbres fruitiers et autres jeunes plants. Les bénéficiaires ont ainsi reçu des ressources végétales adaptées au climat local, favorisant une diversification de la production et une résilience accrue face aux aléas climatiques.La distribution des arbres fruitiers et des jeunes plants a suscité une mobilisation collective au sein des associations locales. Les membres s’organisent avec dévouement pour prendre soin des pépinières jusqu’au jour du partage. Cette approche collaborative renforce les liens communautaires et assure le succès à long terme de cette initiative. Au-delà de l’amélioration évidente de la biodiversité locale, cette distribution vise à diversifier les sources alimentaires des habitants de Moramanga. Les arbres fruitiers contribueront non seulement à une alimentation plus riche et équilibrée, mais aussi à la création d’une économie locale dynamique basée sur la vente de fruits et de produits dérivés. En plantant ces jeunes arbres, les bénéficiaires du projet jouent un rôle actif dans la préservation de l’environnement. Les avantages écologiques de cet effort collectif incluent la régulation du climat local, la protection des sols, et la création d’habitats propices à la biodiversité. En conclusion, la distribution d’arbres fruitiers et de jeunes plants à Moramanga annonce une nouvelle ère de prospérité durable. Au-delà des racines et des feuilles, c’est un élan collectif pour un avenir plus vert, plus riche, et plus solidaire.  

Nouvel Élan Aquacole

Dans le cadre du projet FM3A, la région Amoron’i Mania est le théâtre d’une transformation remarquable dans le secteur de la pisciculture. Deux sites ont été choisis pour bénéficier de dotations en alevins et tilapia de qualité, apportant une bouffée d’air frais à 80 bénéficiaires directs. Cette initiative ne se contente pas de fournir des ressources, elle s’affirme également comme une source de revenu sûre et rentable pour les pisciculteurs de la région. La clé du succès de cette initiative réside dans la qualité des dotations fournies. Les alevins, issus de lignées génétiques robustes, et les tilapias de qualité supérieure offrent aux pisciculteurs la promesse de récoltes fructueuses. Cette approche axée sur la qualité vise à maximiser la rentabilité à long terme tout en favorisant une aquaculture durable. L’aquaculture, et plus précisément l’élevage d’alevins et de tilapia, émerge comme un moteur économique puissant, générant des retombées positives tant pour les communautés locales que pour l’économie globale. Cette pratique novatrice offre bien plus que des récoltes aquatiques, elle crée des opportunités économiques durables et favorise le développement à plusieurs niveaux. L’élevage d’alevins et de tilapia injecte une diversification bienvenue dans les sources de revenus locales. Les pisciculteurs, en cultivant ces espèces prisées, élargissent leur portefeuille économique et réduisent la dépendance à des secteurs parfois volatils. L’élevage d’alevins et de tilapia contribue de manière significative à la sécurité alimentaire et à la nutrition des populations. Les poissons, riches en protéines et en nutriments essentiels, offrent une source de nourriture abordable et accessible, améliorant ainsi la qualité de vie des consommateurs locaux. En conclusion, FM3A par sa dotation en alevins et tilapia de qualité dans deux sites d’Amoron’i Mania à savoir Andina et Ambohimanjaka, trace la voie vers un avenir florissant pour la pisciculture locale. Les 80 bénéficiaires directs deviennent les pionniers d’une transformation positive, faisant de cette initiative un modèle pour le développement durable dans le secteur aquacole.

Exploration des Activateurs Bio lors des Processus de Bouturage, Marcottage et Greffage”

Exploration des Activateurs Bio lors des Processus de Bouturage, Marcottage et Greffage” La propagation végétale est une pratique millénaire qui permet de reproduire les plantes de manière artificielle. Trois techniques principales sont largement utilisées pour cette fin : le bouturage, le marcottage et le greffage. Le bouturage est une méthode de propagation dans laquelle une partie d’une plante, appelée la bouture, est prélevée et cultivée pour produire une nouvelle plante identique à la plante mère. L’utilisation d’activateurs biologiques peut stimuler la croissance des racines et accroître la résistance de la bouture. L’aloe vera, connu pour ses propriétés bénéfiques pour la croissance des plantes, peut être utilisé comme activateur biologique. Le gel d’aloe vera appliqué sur la base de la bouture peut favoriser le développement des racines en fournissant des nutriments essentiels. De même, le curcuma, riche en composés bioactifs, peut agir comme un stimulant naturel pour la croissance des racines. Une solution diluée de curcuma appliquée sur la bouture peut favoriser le développement des racines et renforcer la résistance de la jeune plante. Le marcottage est une méthode où une partie d’une plante est encouragée à développer des racines tout en restant attachée à la plante mère. Les activateurs biologiques peuvent accélérer ce processus en fournissant des éléments nutritifs supplémentaires. L’aloe Vera peut être utilisé ici également en appliquant son gel sur la zone du marcottage. Cela peut encourager la formation rapide de racines et améliorer la survie de la nouvelle plante. Le greffage consiste à combiner les parties de deux plantes différentes pour en créer une seule. L’utilisation d’activateurs biologiques, tels que l’oignon, qui possède des propriétés bactéricides, peut aider à prévenir les infections microbiennes pendant le processus de greffage. Un jus d’oignon dilué peut être utilisé comme solution de désinfection pour les branches et les greffons. Cela minimise le risque d’infection et favorise une cicatrisation saine. En conclusion, l’utilisation d’activateurs biologiques tels que l’aloe Vera, le curcuma et l’oignon peut être une approche efficace pour améliorer les techniques de propagation végétale telles que le bouturage, le marcottage et le greffage. Ces substances naturelles offrent des avantages nutritionnels, stimulent la croissance des racines et fournissent une protection contre les infections bactériennes. En intégrant ces méthodes, les jardiniers peuvent augmenter le taux de succès de la propagation des plantes, contribuant ainsi à la préservation et à la diversification de la flore.

L’écart entre les principes et la réalité sur le terrain

L’écart entre les principes et la réalité sur le terrain Les paysans, en observant les changements climatiques, la dégradation des sols et la perte de biodiversité, sont de plus en plus convaincus de la nécessité de passer à des pratiques agricoles plus respectueuses de l’environnement. Ils reconnaissent les avantages de l’agroécologie, tels que la résilience accrue des cultures, la réduction des coûts et la régénération des sols. Le passage à l’agroécologie est freiné par des lacunes dans les formations au niveau des associations bénéficiaires. Les techniciens agricoles des sites d’interventions, souvent formés dans le cadre de pratiques agroécologiques conventionnelles, ont du mal à transmettre efficacement les connaissances nécessaires à la mise en œuvre réussie de l’agroécologie. Cependant, malgré la conviction croissante des paysans quant aux bienfaits de l’agroécologie, des obstacles majeurs subsistent. Premièrement, l’éloignement géographique entre les techniciens agricoles et les agriculteurs bénéficiaires crée des obstacles significatifs à la transmission efficace des connaissances. Les paysans rencontrent des difficultés quant à la manipulation des outils numériques pour faciliter la communication avec les paysans. Nous devrions envisager une formation dans le milieu rural sur l’utilisation de la technologie pour surmonter les barrières géographiques. La fracture géographique dans la transmission des formations agricoles est un défi complexe mais surmontable. En explorant des solutions innovantes et en adaptant les méthodes de communication, il est possible d’optimiser la diffusion des connaissances, favorisant ainsi le développement durable et la résilience des communautés agricoles. Deuxièmement, l’utilisation d’engrais chimiques est profondément enracinée dans les habitudes des paysans. Des décennies de promotion de ces produits ont créé une dépendance difficile à briser. Les agriculteurs sont souvent réticents à abandonner ces méthodes familières, surtout pour les agricultures de subsistances craignant une baisse immédiate de rendement. Il est impératif de mettre en place des programmes de sensibilisation pour souligner les risques à long terme des engrais chimiques et pour démontrer les avantages à long terme de l’agroécologie. En guise de conclusion la transition agroécologique est un processus complexe qui dépend de la collaboration entre les agriculteurs, les techniciens agricoles et les vulgarisateurs. Les convictions des paysans, bien que présentes, nécessitent un soutien continu à travers des formations adaptées et des initiatives de sensibilisation. La rupture des habitudes liées à l’utilisation des engrais chimiques exigera un changement systémique, encourageant des pratiques agricoles plus durables et alignées sur les besoins à long terme de la planète.

L’Eau au Cœur des Opérations

Dans les régions rurales où l’agriculture est la principale source de subsistance, l’accès à l’eau est essentiel pour la survie des communautés agricoles. Le projet FM3A, visant à améliorer l’approvisionnement en eau dans les zones agricoles défavorisées, progresse à un rythme impressionnant, répondant ainsi aux besoins en eau cruciaux des paysans. L’un des besoins les plus pressants des agriculteurs dans ces régions est l’accès à une source d’eau fiable pour l’irrigation de leurs cultures. L’eau est la clé de la bonne production agricole, et elle est vitale pour garantir des rendements optimaux, surtout dans des régions sujettes à des sécheresses fréquentes. Alors que la période sèche se profile à l’horizon, l’avancement des travaux d’installation d’infrastructures hydrauliques devient une lueur d’espoir pour les paysans locaux. Les canaux d’irrigation, les puits et les systèmes de collecte d’eau de pluie se développent rapidement, renforçant la capacité des agriculteurs à faire face aux défis climatiques. Les paysans sont de plus en plus satisfaits de l’accélération des travaux liés à l’eau. Ils reconnaissent que ces installations non seulement amélioreront leurs rendements, mais aussi garantiront leur autonomie alimentaire. Avec une source d’eau adéquate, ils peuvent diversifier leurs cultures, cultiver tout au long de l’année et réduire leur dépendance aux aléas climatiques. En garantissant l’accès à l’eau, FM3A contribue non seulement à la sécurité alimentaire des paysans mais aussi à leur bien-être général. Il renforce leur résilience face aux changements climatiques et ouvre de nouvelles opportunités pour des économies locales plus stables et prospères. En fin de compte, ces investissements dans l’eau représentent un pas important vers la réduction de la pauvreté et l’amélioration de la qualité de vie dans ces communautés agricoles.

Initiatives locales proactives

Initiatives locales proactives Dans la communauté agricole de Mahazina, les paysans ont fait face à un défi de taille : la conservation de leurs précieux produits agricoles, tels que le riz, en vue d’optimiser leur rendement. Conscients de l’importance de cette étape cruciale, les paysans locaux ont entrepris la construction d’une maison de post-récolte, une initiative ambitieuse qui témoigne de leur détermination à améliorer leurs conditions de vie et à réduire les pertes post-récolte. L’une des premières étapes de ce projet a été la fabrication de briques par les paysans eux-mêmes. Cette initiative a permis de réduire les coûts de construction et d’impliquer activement la communauté dans le processus. Les paysans ont mis en commun leurs compétences et leur force de travail pour façonner les briques nécessaires à la réalisation de ce projet. Cependant, les ressources nécessaires à la construction de la maison de post-récolte vont au-delà des briques. Les paysans bénéficiaires du projet à Mahazina lancent un appel massif pour obtenir les autres matériaux essentiels à la construction. L’Association FANIRIANTSOA se distingue également par sa capacité à produire des surplus agricoles, ce qui constitue un atout considérable pour la communauté locale. La construction de la maison de post-récolte devrait permettre aux paysans de stocker ces surplus en toute sécurité, ouvrant ainsi de nouvelles opportunités pour la commercialisation et la génération de revenus. La construction de la maison de post-récolte à Mahazina est un projet qui incarne la détermination des paysans à améliorer leurs conditions de vie, à réduire les pertes post-récolte et à tirer parti de leur production excédentaire. Cette initiative locale montre l’importance de la collaboration entre les agriculteurs et les vulgarisateurs de soutien pour favoriser le développement durable des communautés rurales.

L’épanouissement des paysans dans l’apiculture

Depuis quelques mois, l’apiculture dans la région Bakaro a connu un essor significatif, grâce à des initiatives de formation, à l’application assidue des connaissances acquises par les paysans, à un suivi rigoureux par les formateurs et à une croissance soutenue de la production de miel, devenant ainsi une source d’argent pour de nombreuses communautés locales.L’apiculture ne se limite plus à une simple tradition familiale. Des programmes de formation ont été mis en place pour les apiculteurs novices et expérimentés. Ces formations couvrent une gamme de sujets, de la biologie des abeilles à la gestion des ruches en passant par la production de miel de qualité. Ces formations sont dispensées par des experts en apiculture. Les participants y acquièrent des compétences essentielles pour gérer efficacement leurs ruches, prévenir les maladies des abeilles et optimiser la production de miel. L’un des facteurs clés de la réussite de l’apiculture dans l’un de nos sites dans la région Bakaro est l’engagement des agriculteurs locaux. Les connaissances acquises lors des formations sont mises en application de manière proactive. Les paysans ont adopté de nouvelles techniques de gestion des ruches, des pratiques durables et une sensibilisation accrue à la protection des abeilles et de leur habitat.De nombreux agriculteurs ont intégré l’apiculture à leurs exploitations agricoles existantes, bénéficiant ainsi d’une diversification de leurs revenus. La combinaison de cultures et de l’apiculture a renforcé la sécurité alimentaire et la résilience économique des communautés agricoles. L’apprentissage ne s’arrête pas à la fin des formations. Les formateurs apicoles restent en contact avec les agriculteurs pour fournir un soutien continu. Ils offrent des conseils personnalisés, organisent des ateliers de suivi et aident à résoudre les problèmes rencontrés dans la gestion des ruches. Ce suivi a été essentiel pour garantir que les agriculteurs mettent en œuvre les meilleures pratiques apprises. L’apiculture prospère dans la commune de Bakaro, avec une augmentation notable du nombre de ruches et de la production de miel. Cette tendance a des répercussions positives sur la biodiversité locale, car les abeilles contribuent à la pollinisation des cultures et à la préservation de la flore sauvage. La production de miel est devenue une source d’argent viable pour de nombreux paysans de commune Bakaro plus précisément pour les paysans du site situé à Ambondrona. Ils vendent leur miel sur les marchés locaux. Cette activité économique soutient non seulement les familles rurales, mais elle contribue également au développement économique des régions. En conclusion, l’apiculture de l’association TAFITA situé à Ambondrona est un exemple concret de la manière dont la formation, l’application, le suivi et l’innovation peuvent transformer une industrie traditionnelle en une entreprise durable et prospère. Cette réussite apporte des avantages économiques, environnementaux et sociaux tangibles aux communautés locales, tout en contribuant à la préservation des abeilles et de la biodiversité. L’avenir de l’apiculture dans la commune Bakaro semble prometteur, avec un potentiel continu pour une croissance positive.

Succes story de Madame Vololona

Bebe Vololona vivait dans un petit village rural de la commune de Bakaro où l’agriculture était la principale source de subsistance. Cependant, comme beaucoup d’autres, elle faisait face à des défis économiques importants pour subvenir aux besoins de sa famille. C’est à ce moment-là que l’association de son village a été sélectionnée comme bénéficiaire du projet FM3A, qui visait à améliorer les conditions de vie des familles agricoles en renforçant leurs moyens de subsistance. Vololona a reçu une dotation de 4 poules de race locale et 1 coq dans le cadre du projet. C’est là qu’intervient la formation en élevage de poules de race locale. Vololona et d’autres bénéficiaires de leur village ont suivi des formations sur la manière de prendre soin des poules, de les nourrir correctement, de créer un environnement propice à leur croissance et à leur reproduction, et de gérer la santé de leurs poules. Au fil du temps, Vololona a mis en pratique les compétences acquises grâce à la formation. Grâce à ses efforts constants et à sa gestion attentionnée, la population de poules a augmenté progressivement. Si au départ elle a commencé avec quatre poules et un coq maintenant elle en a quatre-vingt têtes. Avec le temps, elle a également pu en manger, vendre des poussins et des coqs de race locale, ce qui a considérablement amélioré ses revenus et l’alimentation de sa famille. La réussite de Vololona ne s’est pas limitée à sa propre famille. Elle a partagé ses connaissances en élevage de poule de race locale avec d’autres agriculteurs de la région, contribuant ainsi à l’amélioration de la sécurité alimentaire de la communauté dans son ensemble. Grâce à la dotation initiale de poules et de coq, ainsi qu’à la formation en élevage, Vololona a transformé sa vie et celle de sa famille. Elle reconnaît que son parcours n’a pas été sans défis, mais elle les a tous surmontés grâce à sa passion et à sa détermination. Elle sait que maintenir ce rythme de succès demande de la persévérance, de l’effort et de l’engagement, et elle est prête à relever le défi.  

Le travail communautaire de l’association FANIRIANTSOA

Le travail communautaire de l’association FANIRIANTSOA Dans une région telle que Mahazina Ambohimpierenana où l’agriculture est au cœur de la vie quotidienne, les paysans de l’association FANIRIANTSOA ont récemment bénéficié d’une formation en potager familial et en pépinière. Les connaissances fraîchement acquises sont déjà en train d’être mises en pratique sur le terrain. Après avoir reçu une formation, les techniciens qui ont assistés à la formation partagent les techniques et les connaissances qu’ils ont acquises. Les membres de la communauté mettent en pratique les techniques et les connaissances acquises pendant la formation en potager familial et en pépinière dans leur site vitrine. La première étape de l’application de la formation a été l’aménagement de leur  site vitrine, un espace dédié au potager familial où les paysans peuvent mettre en pratique ce qu’ils ont appris. Ce site vitrine est devenu un centre d’apprentissage en plein air, où les agriculteurs peuvent expérimenter différentes techniques de culture et observer les résultats de près. Il sert également de modèle pour d’autres membres de la communauté qui souhaitent mettre en place des potagers familiaux. L’aménagement du terrain et la préparation des semences ont été des étapes essentielles du processus. Les agriculteurs ont travaillé ensemble pour optimiser leurs parcelles de terre, en utilisant les méthodes apprises lors de la formation pour maximiser l’utilisation de l’espace. Les semences sélectionnées ont été soigneusement choisies en fonction de leur adaptabilité au climat local et de leur valeur nutritive. L’application immédiate de la formation en potager familial à Mahazina montre que l’investissement dans l’éducation agricole peut avoir un impact rapide et significatif sur les moyens de subsistance des communautés rurales. Les paysans de Mahazina sont déterminés à poursuivre leur voyage vers une agriculture plus durable et prospère, et ils espèrent que leur succès servira d’exemple pour d’autres régions agricoles.

Le cri des campagnes

Le cri des campagnes Dans de nombreuses régions rurales à Madagascar, l’accès à l’eau pour l’agriculture est devenu un défi croissant. Les paysans de ces régions font face à des pénuries d’eau chroniques en période sèche qui ont un impact dévastateur sur leur rendement agricole et sur la sécurité alimentaire de leur communauté. Le manque d’eau dans les régions rurales est souvent le résultat de facteurs multiples. Les précipitations irrégulières et le changement climatique ont contribué à la diminution des réserves d’eau disponibles. Les infrastructures d’irrigation obsolètes et l’absence d’investissements dans de nouveaux systèmes aggravent la situation. Les paysans luttent pour irriguer leurs cultures, ce qui entraîne une réduction significative de la productivité agricole. Avec un accès limité à l’eau, les agriculteurs voient leurs récoltes se réduire considérablement. Les cultures ne reçoivent pas la quantité d’eau nécessaire pour croître de manière optimale, ce qui entraîne des rendements plus faibles et une qualité médiocre des produits agricoles. Cette situation met en danger la subsistance des communautés rurales et les expose à des difficultés économiques croissantes. L’insuffisance d’eau pour l’agriculture a des répercussions directes sur la sécurité alimentaire des régions rurales. Les familles dépendent des cultures pour leur alimentation de base, et lorsque ces cultures échouent en raison du manque d’eau, cela entraîne des pénuries alimentaires et une dénutrition. La sécurité alimentaire de ces communautés est sérieusement menacée. Face à cette crise de l’eau, les paysans des régions rurales lancent un appel urgent aux gouvernements et aux organisations internationales. Ils réclament des investissements massifs dans les infrastructures d’approvisionnement en eau pour l’agriculture, notamment des systèmes d’irrigation modernes et efficaces, des réservoirs d’eau, et des formations pour une gestion de l’eau plus durable. L’eau est un élément vital pour la survie des communautés rurales et la sécurité alimentaire mondiale. Il est impératif que des mesures immédiates soient prises pour garantir que les agriculteurs des régions rurales aient un accès adéquat à l’eau pour leurs cultures. Investir dans les infrastructures en eau et promouvoir des pratiques agricoles durables sont des étapes essentielles pour relever le défi croissant du manque d’eau dans les milieux ruraux et garantir un avenir alimentaire stable pour des millions de personnes.

Répondre aux besoins cruciaux des paysans en matière de stockage post-récolte

Répondre aux besoins cruciaux des paysans en matière de stockage post-récolte La période post-récolte est une phase critique pour les agriculteurs, marquée par des défis majeurs tels que la conservation des récoltes et la gestion des stocks. En l’absence de structures adéquates de stockage, de nombreux paysans sont confrontés à des pertes importantes de leurs produits, à la vente prématurée à des prix réduits et à la difficulté de faire face à la période de soudure. De nombreux paysans, en particulier dans les régions rurales Ambohimadera, font face à des difficultés considérables en l’absence de structures de stockage appropriées. Après la récolte, ils sont contraints de laisser les produits exposés aux éléments, ce qui entraîne une dégradation rapide de la qualité et des pertes importantes en termes de quantité. La période de soudure, où l’approvisionnement en produits est limité, est une période critique pour les agriculteurs. Cependant, en raison de la dégradation rapide des produits faute de stockage adéquat, de nombreuses récoltes se détériorent avant même d’atteindre cette période, privant ainsi les paysans d’une source vitale de nourriture et de revenus. L’absence de structures de stockage aux normes conduit souvent les paysans à se retrouver dans une position de faiblesse lorsqu’ils négocient avec les acheteurs. Ils sont contraints de vendre leurs produits à des prix réduits, subissant ainsi des pertes économiques considérables. Face à ces défis, de nombreux paysans ont exprimé un besoin urgent de structures de stockage adéquates pour préserver la qualité de leurs récoltes et garantir une source stable de revenus. Les maisons de stockage bien conçues peuvent contribuer de manière significative à la réduction des pertes post-récolte et à l’amélioration de la sécurité alimentaire des communautés rurales. Les besoins des paysans en matière de stockage post-récolte sont cruciaux pour garantir la sécurité alimentaire et le bien-être économique des communautés rurales. La mise en place de structures de stockage adéquates peut contribuer de manière significative à la réduction des pertes post-récolte, à l’amélioration des revenus des paysans et à la préservation des récoltes pour les périodes de soudure. Les initiatives en cours montrent une lueur d’espoir pour un avenir où les agriculteurs auront accès aux ressources nécessaires pour prospérer même après la récolte.

L’adoption du potager familial et l’échange avec les paysans

L’adoption du potager familial et l’échange avec les paysans Au départ, de nombreux paysans avaient des réserves quant à l’efficacité et aux avantages du potager familial. L’idée de consacrer du temps et des ressources à cultiver une variété de légumes semblait trop complexe et peu rentable. Cependant, une formation soigneusement élaborée a commencé à ébranler ces doutes. La formation “Manger en arc-en-ciel pour être en bonne santé” a suscité l’intérêt et l’enthousiasme des paysans grâce à son approche holistique. La formation repose sur plusieurs piliers clés : Production abondante : Le coordonnateur a démontré comment, en cultivant une variété de légumes, les agriculteurs peuvent accroître leur production globale. Des techniques de gestion du sol, de rotation des cultures et de lutte intégrée contre les ravageurs ont été enseignées pour optimiser les rendements. L’arc-en-ciel dans l’assiette : La formation a mis en avant les avantages nutritionnels de manger une palette de couleurs vives représentant différentes catégories de nutriments. Les paysans ont appris comment cette diversité peut contribuer à une meilleure santé pour eux-mêmes, leur famille et leur communauté.  La diversité des cultures n’a pas seulement des avantages nutritionnels, mais elle contribue également à la santé globale du sol et de l’écosystème. Les paysans ont été sensibilisés à l’importance de préserver la biodiversité agricole pour une durabilité à long terme. L’un des éléments marquants de la formation a été la manière dont les surplus de production peuvent être canalisés vers la vente. Les paysans ont appris à diversifier leurs sources de revenus en vendant leurs produits sur les marchés locaux, ce qui a renforcé l’aspect économique de l’initiative.

Formation en bouturage , marcottage et greffage

Formation en bouturage , marcottage et greffage Les paysans bénéficiaires du projet FM3A sont confrontés à des défis constants pour améliorer leur productivité et leur rendement agricole. Dans cette optique, la formation en bouturage, marcottage et greffage est devenue une ressource inestimable pour les paysans cherchant à améliorer leurs compétences en matière de propagation végétative des plantes. Une formation a été donnée aux représentants des paysans pour renforcer leur compétence afin d’améliorer leur alimentation. En général les paysans participants étaient satisfaits. L’un des principaux points forts de ces formations est la clarté de la théorie et de la pratique enseignées. Les participants rapportent souvent que les instructeurs fournissent des explications détaillées et des démonstrations pratiques qui facilitent la compréhension des techniques. Cela permet aux paysans d’acquérir des compétences précieuses de propagation végétative. Malgré la satisfaction générale des participants, il existe des défis importants qui peuvent entraver leur capacité à mettre en pratique ces techniques dans leurs champs. Un problème fréquemment rencontré par les paysans est l’inaccessibilité aux greffons, qui sont essentiels pour le processus de greffage. L’absence de sources fiables de greffons peut rendre difficile la mise en œuvre de cette technique, car elle dépend largement de la disponibilité de matériel végétal approprié.  Outre le manque de greffons, les participants peuvent également faire face à des contraintes en termes d’outils et de plantes pour l’application des techniques de bouturage et de marcottage. L’acquisition des bons outils peut s’avérer coûteuse pour certains agriculteurs, tandis que l’obtention de plantes-mères de qualité peut être un défi en soi. En conclusion, les formations en bouturage, marcottage et greffage sont généralement bien accueillies par les paysans en quête d’amélioration de leurs pratiques agricoles. Cependant, il est crucial de reconnaître les défis auxquels ils sont confrontés, tels que le manque de matériaux appropriés. Les gouvernements, les organisations agricoles et les vulgarisateurs de développement doivent travailler ensemble pour résoudre ces problèmes, afin de permettre aux agriculteurs d’exploiter pleinement le potentiel de ces techniques et d’améliorer leur productivité agricole de manière durable.

Réorganisation incontournable de l’association MAMPIRAY NY TANTSAHA

Réorganisation incontournable de l’association MAMPIRAY NY TANTSAHA L’association MAMPIRAY NY TANTSAHA située à Bakaro, a récemment fait face à des défis organisationnels majeurs. Cependant, grâce à l’intervention proactive du coordinateur et à la collaboration de ses membres, l’association a réussi à surmonter ces obstacles et à mettre en œuvre une réorganisation interne fructueuse. L’un des problèmes majeurs auxquels l’association MAMPIRAY NY TANSTSAHA était confrontée, était la désorganisation manifeste sur son site. Les procédures étaient mal définies, les responsabilités étaient floues et cela affectait la qualité de l’exécution des formations reçues au niveau des paysans bénéficiaires afin d’améliorer leur condition de vie. De plus, un schéma de centralisation du pouvoir de décision au sein de l’association avait conduit à des retards dans la prise de décisions importantes, entravant ainsi la réactivité nécessaire pour atteindre leurs objectifs. Pour remédier à ces problèmes, l’intervention du coordinateur s’est avérée essentielle. Il a travaillé en étroite collaboration avec les membres de l’association pour évaluer la situation, identifier les domaines nécessitant une amélioration et élaborer un plan de réorganisation solide. L’une des premières étapes a été de solliciter l’avis des paysans bénéficiaires de l’importance d’une réorganisation interne. Grâce à des discussions ouvertes et des présentations détaillées des avantages potentiels, l’association a rapidement compris la nécessité de ce changement. La réorganisation interne du bureau a débuté par la décentralisation du pouvoir de décision. Au lieu de centraliser toutes les décisions au niveau d’un seul président, un modèle plus collaboratif a été adopté. Les membres ont été encouragés à prendre des initiatives pour améliorer leur condition de vie. Cela a permis une plus grande agilité dans la prise de décisions et a renforcé la confiance au sein de l’association. En conclusion, l’histoire de l’association MAMPIRAY NY TANTSAHA Bakaro, grâce à la détermination de ses membres, à l’intervention du coordinateur et à la mise en œuvre réussie de la décentralisation du pouvoir de décision, l’association a surmonté les obstacles et est maintenant mieux positionnée pour réaliser ses objectifs de développement durable à long terme.

Une Lueur d’Espoir pour les bénéficiaires du projet FM3A

Une Lueur d’Espoir pour les bénéficiaires du projet FM3A Les paysans bénéficiaires du projet FM3A des cinq régions rurales bénéficiant d’un soutien financier pour améliorer leurs conditions de vie ont connu des changements remarquables dans leur quotidien. Grâce à ces investissements ciblés, plusieurs aspects de leur vie ont été transformés de manière positive. L’une des avancées les plus significatives réside dans la réduction de la période de soudure, cette période de l’année où les ressources alimentaires sont rares et les conditions de vie précaires. Autrefois, la soudure pouvait durer entre 4 à 5 mois, mettant en péril la sécurité alimentaire des ménages ruraux. Toutefois, grâce à l’apport de financements et de nouvelles techniques agricoles, la durée de la soudure a été réduite à seulement 2 mois. Cette réduction a permis aux familles de mieux faire face aux défis alimentaires et d’améliorer leur qualité de vie. La diversification alimentaire est un autre changement remarquable observé chez les paysans. Jadis, leur alimentation était limitée en variété et en qualité nutritionnelle. Cependant, avec l’introduction de nouvelles cultures et techniques agricoles, les paysans ont embrassé la diversification “mange en arc-en-ciel”. Cette approche consiste à consommer une variété de légumes et de fruits de différentes couleurs, garantissant ainsi un apport nutritionnel équilibré. Non seulement cela a amélioré leur santé, mais cela a également encouragé une utilisation plus durable des ressources agricoles. En parallèle, l’amélioration des revenus des paysans est une réalité qui ne peut être négligée. En ayant la possibilité de cultiver et de vendre une plus grande variété de produits agricoles, les paysans ont diversifié leurs sources de revenus. De plus, la possibilité de vendre leurs produits sans intermédiaire a augmenté leurs marges bénéficiaires. Cela a renforcé leur indépendance économique et leur a offert de nouvelles opportunités de croissance. Le sentiment d’espoir et de changement radical de vie est palpable parmi les paysans bénéficiaires. Ils ont non seulement vu leurs conditions de vie s’améliorer concrètement, mais ils ont également gagné en confiance en leur capacité à créer un avenir meilleur pour eux-mêmes et leurs familles. Les investissements dans l’agriculture et les programmes de soutien financier ont généré des résultats tangibles, favorisant ainsi une réelle transformation dans les régions rurales. En conclusion, les paysans bénéficiaires du projet ont connu une transformation significative de leur réalité. La diminution de la période de soudure, la diversification alimentaire, l’amélioration des revenus et la possibilité de vendre directement leurs produits ont contribué à changer leurs vies de manière positive. Cette évolution a créé une lueur d’espoir et a renforcé leur conviction en un avenir meilleur au cœur des régions rurales.      

Un grand défi vers l’agroécologie pérenne

Face aux remarques constructives des acheteurs connaisseurs et à leur désir de voir une transition vers une production entièrement agroécologique, les paysans ont pris des mesures significatives pour améliorer leurs pratiques agricoles. Ces mesures démontrent leur sérieux engagement envers une agriculture plus durable et respectueuse de l’environnement. Les paysans ont réagi de manière proactive aux commentaires des acheteurs, considérant leurs suggestions comme une opportunité d’apprentissage. Ils ont pris conscience de l’importance de remettre en question leurs méthodes traditionnelles et ont montré une volonté sincère de s’engager dans une transition vers l’agroécologie. Cela implique non seulement des changements techniques, mais aussi un changement de mentalité et de culture agricole. L’un des défis majeurs relevés par les acheteurs concernait l’utilisation continue de pesticides chimiques. En réponse à ces préoccupations, les paysans ont augmenté leur production d’engrais agroécologiques et de solutions alternatives pour la protection des cultures. Ils ont investi dans la fabrication et l’utilisation de compost, d’engrais naturels à base de plantes, et ont adopté des méthodes de lutte biologique pour minimiser l’utilisation de produits chimiques nocifs. Les paysans ont entrepris des efforts visant à améliorer la qualité et la durabilité de leurs produits en vue de la prochaine foire en 2024. Ils se sont engagés à mettre en œuvre les meilleures pratiques agroécologiques tout au long du processus de production, depuis la gestion du sol jusqu’à la récolte. Cette démarche vise à offrir aux acheteurs des produits de meilleure qualité, tout en contribuant à la préservation de l’environnement et à la santé des consommateurs. La question de l’approvisionnement en eau a également été prise en compte. Les paysans ont reconnu que l’installation d’infrastructures d’eau adéquates était essentielle pour optimiser leur rendement agricole, tout en réduisant la pression sur les ressources en eau locales. Ils ont demandé l’accélération de la mise en place des systèmes d’irrigation plus efficaces, de collecte d’eau de pluie et de gestion raisonnée de l’eau, contribuant ainsi à une utilisation plus durable de cette ressource précieuse.

Produits en Transition vers l’agroécologie

L’agroécologie, en tant que méthode de production agricole durable, gagne en popularité en raison de son orientation vers la préservation de l’environnement et de la santé humaine. Cependant, lors de la récente foire agricole Fier Mada, des acheteurs connaisseurs ont remarqué que certains produits présentés par les paysans ne respectaient pas pleinement les principes agroécologiques. Cette situation soulève des questions importantes sur la transition des pratiques agricoles traditionnelles vers des méthodes plus durables. Lors de la foire, un certain nombre de produits agricoles ont attiré l’attention des visiteurs en raison de leur origine paysanne et de la réputation de leurs producteurs. Cependant, des acheteurs avertis ont rapidement repéré des incohérences dans la démarche agroécologique de certains produits. Des préoccupations ont été soulevées quant à l’utilisation continue de pesticides chimiques, aux méthodes de gestion du sol et à l’approvisionnement en eau peu durables dans la production de ces produits. Ces remarques détaillées ont mis en lumière le fait que certains agriculteurs étaient encore en transition vers des pratiques agroécologiques. Cette étape de transition peut être complexe, car elle implique souvent de concilier les anciennes méthodes avec les nouvelles approches durables, tout en tenant compte des défis économiques et de la formation nécessaire. Heureusement, les paysans ont accueilli ces remarques avec une attitude ouverte et constructive. Plutôt que de les percevoir comme des critiques négatives, les producteurs ont reconnu l’importance de ces observations pour améliorer la qualité de leurs produits et leur démarche vers une agriculture plus respectueuse de l’environnement. De nombreux paysans ont exprimé leur désir de parvenir à une production agricole 100 % agroécologique à l’avenir. Ils ont souligné que la transition vers l’agroécologie nécessitait non seulement un changement des méthodes de production, mais aussi un changement de mentalité et une compréhension approfondie des écosystèmes agricoles. Cela implique d’adopter des méthodes telles que la rotation des cultures, la diversification des cultures, la gestion intégrée des ravageurs et le maintien de la fertilité du sol sans recourir à des intrants chimiques. En guise de conclusion, La foire agricole a mis en lumière un aspect important de la transition vers l’agroécologie : la nécessité pour les agriculteurs de naviguer avec soin et diligence dans le processus complexe de changement de leurs méthodes de production. Les remarques pertinentes des acheteurs connaisseurs ont servi de catalyseur pour l’amélioration continue des pratiques agricoles des paysans, renforçant leur engagement envers l’agroécologie. Alors que les agriculteurs travaillent vers une production entièrement agroécologique, il est crucial de les soutenir par le biais de formations, de ressources et de partage d’expériences afin de garantir un avenir durable pour l’agriculture et l’environnement.

Fier Mada 24 ème édition 2023

La foire internationale de l’économie rurale de Madagascar avait pour objectif de faciliter le contact entre les opérateurs économiques et les paysans. La justice au niveau rural se manifeste par le prix décent des produits agricoles, non seulement l’autonomie alimentaire est un vrai défi dans les zones d’interventions du projet, mais la pratique agroécologique demeure un défi pertinent durable. La foire internationale de l’économie rurale de Madagascar était une opportunité pour les paysans bénéficiaires de créer une source de revenue pérenne. Néanmoins, en dépit de nombreux intérêts de l’agroécologie sur le marché national, le passage à des expériences de plus grande ampleur à l’agroécologie reste difficile pour les bénéficiaires. En effet la dégradation massive de la fertilité du sol par l’utilisation des produits de synthèses ralentie l’avancement des productions agroécologiques du fait que la dégradation est jugée très grave et profond. Or la pauvreté rurale et la faible production sont étroitement liés à la dégradation environnementale. Pendant la foire on a pu constater que nombreux sont les bénéficiaires qui n’ont pas assez de productions végétales et animales pour subvenir le besoin du marché national. Mais la foire a redonné une vision positive lointaine, aux bénéficiaires de l’importance des produits agricoles biologiques dans le marché. Pour conclure, la foire internationale de l’économie rurale de Madagascar a eu un impact positif, sur le point de vue des paysans bénéficiaires du domaine de marché des produits agroécologiques. Ainsi, ils feront le nécessaire pour augmenter leurs productions de manière agroécologique pour obtenir des débouchés au niveau national.    

FIER MADA 2023

A l’occasion de la 24 -ème édition de la foire fier Mada qui aura lieu le 02 Aout 2023 au stand Maki Andohatapenaka. Nos participants présenteront de divers produits agroécologiques avec 1.000 visiteurs attendus par 14 sites répartis dans cinq régions de Madagascar. Une participation préparée et imaginée pendant une année par les paysans. Par cette initiative les paysans souhaitent promouvoir un partage agroécologique, par le fameux programme GREEN RIM (agro-écotourisme) et la consommation des produits purement bio auprès du grand public et mettre en avant une pratique de savoir-faire durable avec la population Malgache en vue de préserver l’environnement et l’autonomie alimentaire. Comment nous trouver ? C’est facile ! Repérez juste notre ‘’Agribus’’, on y est ! Nous vous accueillons à bras ouverts.            

Les bienfaits du potager familial

Les bienfaits du potager familial Mère de trois enfants, madame Fanja fait part de son témoignage concernant le potager familial. Commerçante ambulante pendant près de 8 ans dans la ville d’Antsirabe, nous consommions approximativement la valeur de 10.000 ariary par jour de nourriture, l’équivalent de 2,5 euros par jour. Chez moi la moindre parcelle de terre cultivable est trop précieuse depuis le jour où j’ai pris conscience de la nécessité d’un changement de mode de vie, en me lançant dans la mise en œuvre d’un potager familial dans mon jardin. Premièrement, depuis le COVID 19 qui a quasiment touché l’économie Malgache. Le prix des intrants chimiques ne cesse de s’accentuer à grande vitesse. De ce fait, les légumes étaient hors prix. Le prix exorbitant des légumes m’a personnellement poussé à cultiver dans une parcelle de terre dans mon jardin afin de diminuer les dépenses dans mon foyer. En second lieu, produire moi-même notre propre nourriture permet à ma famille de manger sainement, avec l’aide précieuse de notre petit coin de verdure. En principe nous ne manquons de rien tous les jours. Je me rends compte de l’importance de ce changement significatif de vie tout en respectant les règles sanitaires et nutritifs, en nourrissant mes siens avec mon propre jardin potager.  Une chose est sure, le jardin potager offre de multiples avantages et de nouvelles expériences. Les années passent encore, nous nous perfectionnons et apprenons le fonctionnement de la nature afin de combiner nos besoins à la préservation de la biodiversité et cette aventure je la vis pleinement avec ma famille .Nous avons tellement gagné beaucoup d’économie avec  cette vie si simple et pourtant bien plus riche .C’est pourquoi j’essaie aujourd’hui de partager mon expérience afin raviver dans le cœur de ceux qui lisent mon témoignage que c’est possible de se nourrir sainement même si nous n’avons pas des hectares .

Les femmes au coeur de l’agroécologie

Les femmes au coeur de l’agroécologie Notre planète est au bord de l’effondrement, causé par la destruction de l’environnement. La faim gagne du terrain dans le milieu rural. Face à de telles réalités, il est fondamental d’accorder une attention particulière au rôle des femmes dans la production de la nourriture dans le cadre de l’agroécologie. Le projet FM3A encourage la communauté bénéficiaire, de considérer les femmes, en balançant le nombre des hommes et des femmes dans les associations bénéficiaires du projet. Bien qu’elles ne jouissent pas d’une égalité d’accès aux ressources productives nécessaire à l’agriculture ; force est de constater que les femmes représentent environ 43 % de la main d’œuvre agricole dans les pays en développement comme Madagascar. De ce fait les femmes jouent un rôle non négligeable à tous les stades de la production alimentaire. L’agroécologie et les femmes dans le projet FM3A prend un élan remarquable dans nos sites bénéficiaires. En effet les femmes sont entièrement conscientes de l’importance de la pratique de l’agroécologie. Caractérisée par de faibles couts de démarrage de production simple et efficaces avec des rendements stables. L’agroécologie est plus abordable et plus accessible pour les femmes bénéficiaires du projet. Il ne suffit pas d’inclure les femmes dans la réalisation des actions agroécologiques pour que le processus soit vraiment inclusif, il faut les impliquer en les accompagnant dans la réalisation des actions. Pour mieux les accompagner, le projet a organisé des séances de formations sur la combinaison de l’agroécologie et l’amélioration de leur résilience face aux aléas climatiques tout en préservant les ressources naturelles et la biodiversité. Le projet a fait des dons de vermicompostages pour les accompagner dans leur premier pas vers une agroécologie pérenne.   Une de nos bénéficiaires à Ambohimanga a partagé son témoignage sur l’utilisation du lombricompost dans ses cultures. Comme suit le contenu de son témoignage ‘’ Personnellement, je suis convaincue de l’importance de l’utilisation des matières organiques dans les cultures. Premièrement pour la sécurité sanitaire de ma famille parce que le projet nous aide à garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle de nos familles respectives. Deuxièmement pour la préservation de l’environnement. En principe la terre nous donne à manger et de notre côté, nous essayons de conserver la terre. J’utilise le lombricompost pour mes cultures, et les récoltes sont bonnes, meilleures que celles obtenues avec les produits chimiques.’’ Ainsi le partage et l’apprentissage participatif des femmes des techniques agricoles agroécologiques au sein du projet nécessite des opportunités d’échanges pour renforcer la cohésion sociale dans les pratiques agricoles écologiquement durables et socialement justes.  

L’écotourisme et la nutrition des paysans.

Le but du projet FM3A est de permettre aux familles cibles de se nourrir correctement et d’être en bonne santé grâce à leur alimentation typiquement biologique. Aujourd’hui les paysans sont sous alimentés surtout en période de soudure. FM3A encourage et soutient les paysans à produire une alimentation diversifiée et accessible en préservant les ressources naturelles. Cette année, suite à des enquêtes effectuées auprès des bénéficiaires de tous les sites, une atténuation a été constatée en période de soudure. Force est de constater qu’à part le problème d’insécurité alimentaire, les paysans rencontrent un problème financier frappant parce qu’ils sont obligés de vendre les produits agricoles pour subvenir à leur besoin non alimentaire or la volatilité des prix entraine les paysans dans un cercle fermé de manque de nourriture et de dettes. Le rendement agricole est mis en vente, les dettes s’accumulent et la période de soudure est rude pour tous les ménages bénéficiaires, manifestement les paysans se trouvent dans une impasse absolue face à tous ces problèmes, et le problème de malnutrition subsiste voire même aggravé par les soucis financiers. FM3A a pour objectif d’aider les paysans pour qu’ils puissent manger à leur faim d’une manière durable. Toutefois la soudure commence en Octobre à Madagascar, en moyenne elle dure entre 3 à 6 mois, mais nous remarquons qu’à cause des sècheresses consécutives et les aléas climatiques, les stocks des familles s’épuisent plus rapidement et les récoltes sont parfois mauvaises. Nombreuses sont les formations données pour la fertilisation du sol en vue d’améliorer le rendement agricole des paysans, or le résultat n’est pas dans l’immédiat vu les intrants chimiques qui ont frappé le sol toutes ces années, ainsi la reconstruction du sol de manière biologique prendra ses effets dans deux ou trois ans au maximum. En attendant, suite à une concertation collégiale, le projet a mis en place un méthode spécifiques afin de puiser une solution durable pour combiner les besoins alimentaires et financiers, à savoir ‘’l’écotourisme’’.   L’agro-écotourisme a été créé en vue de développer les ressources financières des paysans. Mais en réalité, elle encourage en premier lieu les paysans à produire des aliments biologiques pour leur santé et leur nutrition. En second lieu, les paysans pourront définir eux-mêmes le prix de leurs récoltes en les proposant comme produit dans le site touristique de leur village. De ce fait, la complémentarité de tous ces activités viennent en aide les paysans dans leur besoin fondamental, parce que pour pouvoir proposer des produits il faut en produire. Au total le projet recense 14 sites, et quatre de ces sites sont prêts à instaurer ‘’l’agro-écotourisme ‘’ dans leur village. Parmi ces 4 sites intéressés, l’association Tantelimamy située à Arivonimamo a déjà entamé leurs travaux de construction. D’une part Les travaux sont en cours et presque terminés, le grand blocage réside dans les difficultés des eaux dans cette partie surtout en période sèche, l’association fait appel en urgence à l’instauration d’infrastructure en eau ; pour les récoltes et pour assurer le fonctionnement de l’écotourisme. D’autre part les formations en tourisme s’accélèrent, parce que c’est plus raisonnable de soutenir les paysans par des formations de basses accélérées en vue de conserver la durabilité de l’activité pour garantir leur avenir. Ainsi le développement durable du milieu rural en nutrition est le socle de toutes ces actions afin de garantir la conservation de leur milieu naturel pour une durabilité certaine.

Formation en boviculture à Ambohimpananina

Dans le cadre du Projet les systèmes d’élevage agroécologiques sont vivement encouragés. Toutefois les besoins en fumier des paysans s’accroissent pour la valorisation agricole et des composts pour l’agriculture. Suite aux demandes successives des associations concernant les techniques d’élevage agroécologiques, le projet a fait appel à un formateur expert en boviculture pour accompagner les éleveurs et les futurs éleveurs bénéficiaires du projet. La formation s’est déroulée à Ambohimpananina, une formation orientée sur l’élevage de vache laitière, dont le nombre des participants recense une vingtaine de personnes d’où les techniciens locaux et les boviculteurs parmi les bénéficiaires. Les objectifs de la formation sont définis dès le début de la formation, selon le besoin des demandeurs. En général, les activités durant la formation se sont divisées en deux parties ; une formation théorique basée sur la conduite agroécologique de l’élevage de vache laitière et la production fourragère pour l’alimentation bovine et des cas pratiques sur un chantiers participatifs et accompagnements techniques des étapes d’amélioration des élevages bovins en optimisant la reproduction et la production laitière. En premier lieu, le formateur a renforcé l’acquisition des techniques de bases de conduite de l’élevage de vache laitière, à savoir : Etable, alimentation, production fourragère, hygiène, santé, reproduction et optimisation lactation, en appuyant les participants à l’élaboration des plans d’actions pour des élevages améliorés. La seconde partie s’est focalisée dans les cas pratiques, un chantier participatif et accompagnements techniques des étapes d’amélioration des élevages bovins traditionnels en optimisant la reproduction et la production laitière. Manifestement, les participants étaient satisfaits, souhaitant mettre en pratique la formation reçue pour leur bien être financier par la vente du lait.     En guise de conclusion, la réussite des paysans en élevage bovins nécessite des techniques de bases bien posés et des orientations stratégiques pour mieux accompagner les éleveurs et les futurs éleveurs du projet.

Particularité de l’association Andina

L’association Adina a bénéficié d’un soutien financier du projet FM3A.Parmi de nombreuses options dont disposent les membres de l’association Andina, l’arboriculture est devenue une activité importante de leur choix. Les agriculteurs ont commencé dans de petites pépinières locales. Au fil du temps, ils ont approfondi la pratique de l’arboriculture et la commercialisation de quelques pépinières dans le marché locale. Globalement, l’objectif fixé par le projet n’est pas encore atteint pour le cas d’Andiana comme le cas des autres sites, mais force est de constater que l’association se focalise dans la commercialisation des pépinières pour combler le vide laissé par le rendement agricole faible pour qu’ils puissent subvenir aux besoins alimentaires de leur famille en période de soudure. Durant les échanges effectués avec les représentants de l’association, la coordination a rappelé à l’association Andina de développer davantage les activités agricoles vivrières et élevages d’une manière durable pour la sécurité alimentaire durable des membres. Le résultat de l’ajustement est palpable, parce que cette année le rendement agricole de l’association s’annonce bien ; afin de garantir l’alimentation des membres en période de soudure. Ainsi Le projet ne perd jamais de vue de ses principes, et les ressources seront engagées pour la sécurité alimentaire des paysans bénéficiaires et de leur côté les bénéficiaires sentent un changement significatif de leur mode de vie surtout en alimentation. Pépinière de l’association Andina Riziculture pluviale de l’association sur le site vitrine

Un processus dialogique avec les représentants de la communauté Ambondrona

L’intérêt du projet FM3A n’est pas seulement de parler de la sécurité alimentaire mais surtout d’une sécurité alimentaire durable des populations cibles. Le projet apporte une solution concrète aux problèmes rencontrés par les paysans. Cependant une évaluation avec le site Ambondrona s’est déroulée en vue d’une concertation collégiale de la situation des paysans bénéficiaires dans leur commune. Le leader de l’association a mis l’accent sur la difficulté rencontrée des ménages, concernant l’accès aux produits alimentaires en période de soudure, et cela s’est accentué par les impacts de la pandémie covid 19, laissant ses traces économiques négatives, surtout dans les zones rurales des pays en voie de développement comme Madagascar. Ainsi le pouvoir d’achat des paysans est très faible alors que le prix de leurs produits agricoles reste volatile en période de récolte à cause de la surproduction. En vue d’accompagner les paysans dans ce lutte acharné contre l’insécurité alimentaire et l’instabilité sociale, le projet développe les activités agricoles et élevages d’une manière durable, encourageant l’agroécologie en vue de respecter l’environnement et le bien-être des paysans. Cette année, suite à la demande des paysans, le projet instaurera une solution économique durable pour les bénéficiaires, par la création des marchés ruraux dans les communes cibles.      

L’avancement du projet à Ambohimanjaka.

L’association Ambohimanjaka a existé depuis longtemps, tandis que la collaboration de notre association avec le projet a commencé en 2021, dit Monsieur Roland leader de l’association, comme suit le contenu de ses réponses concernant l’historique de la collaboration avec FM3A «  j’étais convoqué à Ambohimanga pour une réunion, à l’époque le projet portait encore le nom SUFOSEC,  et  la coordination a accordé notre adhésion dans la famille FM3A, moi j’étais convaincu de l’utilité du projet parce que ses principes touchaient directement notre activité. Après j’étais immédiatement retourné dans mon village pour informer les villageois membres de l’association de l’existence du projet et de ses initiatives pour les paysans, tous les membres étaient intéressés c’est ce qui explique la raison de notre existence dans la communauté FM3A.Pour nous la période de soudure est très dur , cependant avec  les appuis donnés par le projet FM3A , on a pu faire  faire face à la période de soudure autrement grâce à la formation en nutrition. Les charges pécuniaires des engrais chimiques ont été éliminés de nos dépenses parce nous utilisons le compost et le rendement est satisfaisant » Ainsi l’activité menée par le projet à Ambohimanjaka avance petit à petit et les paysans de leur côté font le nécessaire pour l’amélioration de leur cadre de vie dans tous les domaines.

Historique de l’association Tsarasaotra

Pendant la réunion avec tous les sites Amoron’i Mania, nous avons eu un entretien avec le leader de l’association Tsarasaotra , concernant l’historique de leur collaboration avec le projet FM3A, ci après le contenu de sa réponse: “J’ai participé à la réunion de concertation de ce projet à Ambohimanga en 2021 dit le leader de l’association à l’époque, le projet portait le  nom SUFOSEC .Apres la réunion de concertation, j’étais rentré dans mon village pour informer les membres de l’association, de l’existence du projet et de ses principes. Les villageois membres de l’association étaient convaincus de l’intérêt que porte le projet pour le développement des paysans. Sans hésitation nous avions adhéré dans le projet FM3A.A présent nous constatons que le projet à améliorer nos conditions de vies  avec le soutien financier. En effet la période de soudure est une période très dur pour les paysans de notre village, parce que  les ménages  n’ont rien à manger et s’endettent pour avoir un peu de nourriture , mais avec les approches innovantes du projet , beaucoup de formations ont été engagées pour l’amélioration des rendements agricoles ,élevages et la nutrition des paysans. De ce fait, les paysans savent comment manger et maintenir la fréquence de 3 fois par jour avec d’autres produits vivriers autres que le riz durant la période de soudure.  Pour nous, entre l’objectif commun du projet et de la communauté locale paysanne du projet FM3A, la sécurité alimentaire durable, est encore un grand défi, mais avec le désir et la détermination tout est possible.”

Le principal défi de la communauté Ambohimadera

L’association FM3A Ambohimadera est située entre le haut plateau et la forêt tropicale de la côte EST de Madagascar. C’est une localité enclavée difficile d’accès et le projet FM3A est l’unique projet de développement qui a choisi d’intervenir dans cette région. Du fait de son éloignement et de la mauvaise infrastructure d’accès au site, la population vit dans des conditions précaires, loin de la civilisation et sans éducation. Le projet FM3A s’est aventuré à appuyer la communauté sur recommandations du maire dynamique de la commune. Des appuis en formations ont été effectués sur l’aménagement, l’agroécologie, la fruiticulture et l’élevage. Après un an d’intervention le président de l’association a été interviewé pour savoir ce qu’il en est des repas des bénéficiaires. Ci-dessous le contenu de sa réponse : depuis le jour ou le projet FM3A a atterri dans notre village nous avons appris beaucoup de choses et nos membres pratiquent entre autres la culture du haricot, du potiron des légumes des arbres fruitiers et l’élevage de poule locale améliorée.   Généralement nous passons une période de soudure aigue au mois de Décembre jusqu’en mois de Février, mais cette année  c’est un peu différent .Avec la diversification  des cultures  et la formation en nutrition que nous avons eu , alors que d’habitude à cette époque  nous sommes en pleine période de soudure .Nous savons maintenant comment manger plus diversifié et cela  nous aide à ne pas dépendre uniquement du riz , on peut  vendre les poules  que nous élevons .La plupart  de nos membres  ont changés  leur habitude alimentaire  aussi bien en fréquence qu’en diversité et qualité .Le projet nous a appris à être solidaire  avec une caisse communautaire  et depuis nous nous entraidons lorsque  certains n’ont rien à manger.

Mahazina

L’association Faniriantsoa de Mahazina fait partie de l’une des associations qui ont bénéficié d’un soutien financier du projet FM3A en Octobre 2021.Le village de Mahazina est situé dans une cuvette montagneuse de la région Amoron’i Mania. La population est assidue et très active quand il s’agit des activités agricoles et élevages. Toutefois en période de soudure les paysans rencontrent un grand problème d’alimentation. Avant l’arrivée du projet FM3A, les paysans ne pouvaient pas se nourrir correctement, il fut un temps où ils ne mangeaient qu’une fois par jour en période de soudure. L’intervention du projet avec ses approches innovantes dans leur territoire était une vraie bénédiction pour les habitants de Mahazina dit Dada Ndria chef de l’association, parce que les paysans voulaient avancer mais ne savaient où commencer ni comment s’y prendre. Suite à leur demande, de nombreuses formations ont été données en vue d’améliorer le rendement agricole des bénéficiaires telles que le compostage, culture en paillage, associations de cultures etc.… le résultat s’annonce en un vrai succès pour le cas de Mahazina. Etant donné qu’une formation en nutrition  sur la diversification des aliments a été donnée à la communauté de Mahazina ,de ce fait la période de soudure était moins rude, la fréquence de trois fois par jours était maintenue avec d’autres produits vivriers autres que le riz . La prospérité de la production agricole est palpable pour tous les membres bénéficiaires du projet, d’une part ils peuvent subvenir aux besoins nutritionnels de leur famille et d’autre part avec le surplus des productions ils pourront apaiser les besoins non alimentaires tels que les écolages, les vêtements et les obligations familiales … En guise de conclusion le projet a ravivé un espoir de réussite dans le cœur des paysans bénéficiaires en les accompagnant dans leur vision afin de réaliser leur objectif qui n’est rien d’autre que la sécurité alimentaire durable.        

Evaluation annuelle de tous les sites

Site Ambohimpananina Au départ le site Ambohimpananina recense 34 bénéficiaires. Suite à l’évaluation effectuée avec la coordination, les représentants du site d’Ambohimpananina stipulent la disponibilité et l’accès à une alimentation diversifiée de ses bénéficiaires. La période de soudure est une étape rude pour les paysans. Mais pour l’année 2022, la période de soudure était allégée par la production des bénéficiaires. L’élevage de poulet locale amélioré de l’un des bénéficiaires est une vraie réussite. Le principal défi des vulgarisateurs du projet FM3A est la réduction de la pauvreté dans les zones rurales, en instaurant une stratégie agricole à très haute productivité, afin d’assurer l’autosuffisance alimentaire dans le milieu rural. Les bénéficiaires sont reconnaissants et souhaitent une collaboration durable avec le projet, pour les accompagner vers une indépendance financière certaine et une sécurité alimentaire effective. Concernant les acquis auprès du projet, le compostage est une vraie réussite pour les paysans. En Septembre 2022 le site commençait la caisse commune, chaque membre verse une cotisation mensuelle de 3.000 ariary. La coopération de l’association avec le projet prend un nouvel élan pour l’année 2023.Les efforts entrepris par les vulgarisateurs du projet FM3A en faveur de la production agricole, ont certes, contribué à accroitre la disponibilité alimentaire pour les paysans d’Ambohimpananina. Site Arivonimamo Actuellement le site Arivonimamo regroupe 16 bénéficiaires, le site se situe dans la région Itasy. Concernant l’agriculture et l’élevage, le taux de productivités des membres est très élevé par rapport aux autres sites. La réussite de l’association s’explique par la mentalité déterminée de chacun quant à l’application des techniques améliorées, telles que le compostage, la pépinière et l’élevage de poulet locale amélioré. La première phase du projet est un succès pour les bénéficiaires, selon le chef de l’association Tantelimamy, 80% des membres arrivent à pourvoir ses besoins en nourriture, de leur propre production, ce qui est rare pour les paysans, parce que l’insécurité alimentaire reste permanente dans les zones rurales. Une formation nutritionnelle a été conférée aux bénéficiaires. La sous-alimentation, une mauvaise santé dégradent la qualité de travail dans les champs et entraine l’appauvrissement des paysans. Le site a mis en place une caisse commune, alimentée par une cotisation mensuelle d’un montant de 500 ariary. Le problème commun de tous les sites est la crise d’eau, en effet presque tous les sites restent inactifs et se trouvent dans une impasse totale en période sèche. L’instabilité croissante du climat, le retard des pluies, endurci les efforts déployés par les agriculteurs. Les sites ne disposent pas encore la qualité de résilience face aux aléas du changement climatique. Le site Arivonimamo a relevé un défi, de multiplier en deux le nombre de ses bénéficiaires d’ici la fin de l’année. En vue de proliférer l’activité de l’association, le site envisage l’ouverture de l’agro-écotourisme en Avril pour améliorer la situation financière de ses membres. Site Bakaro Le site BAKARO est situé dans l’un des territoires enclavés du district Andramasina. Quelque soit le seuil de pauvreté considéré, les zones rurales sont les plus démunies surtout en matière d’alimentions. L’agriculture constitue l’activité principale de la population du site Bakaro. L’aridité de la terre constitue l’un des problèmes majeurs du site, de ce fait le projet à renforcer les capacités des paysans, en ravivant la valorisation de l’agriculture. L’année précédente, les paysans ont pratiqué la gestion de fertilité des sols pour augmenter la production. Suite à l’évaluation effectuée en début de l’année 2023, une amélioration significative du sol est constatée par les paysans cultivateurs. Avant, la période de soudure est un cycle de carence alimentaire sévère aussi bien en qualité qu’en quantité, mais l’adhésion des paysans dans la grande famille du projet FM3A à atténuer la période de soudure de chaque ménage, grâce aux techniques culturales améliorées, telles que le compostage et le lombricompost. Les forêts ont un effet sur la quantité d’eau disponible. Ainsi, une politique de gestion forestière durable est essentielle, étant donné que le problème d’eau est crucial en période sèche. Dans un pays en voie de développement comme Madagascar, les questions d’insécurité alimentaire est un problème chronique de la population rurale. De plus les aléas climatiques affectent la production agricole du milieu rural. La résilience des paysans agriculteurs reste un sujet capital qui mérite d’être soulevé avec les autorités compétentes. Les paysans du site Bakaro sont en route, pour une meilleure condition de vie à l’aide de leur activité principale, par l’intermédiaire du projet FM3A.   Site Ambohimanga L’adhésion du site d’Ambohimanga dans la grande famille du projet FM3A, Fut une source d’inspiration et de défi pour les bénéficiaires. Les obstacles sur la réalisation des stratégies modernes proposés par le projet, sont multiples, à savoir le problème d’eau. En période sèche le problème d’eau est crucial dans le territoire d’Ambohimanga et de ses alentours. Les cultures n’arrivent pas à survivre. En effet la plupart des bénéficiaires du site d’Ambohimanga pratiquent l’agriculture en tant qu’activité secondaire, ils sont obligés de survivre, en pratiquant des emplois précaires journaliers pour subvenir à leurs besoins quotidiens. Par contre, les jeunes travailleurs sont très actifs et productifs. Le changement climatique remet en cause, la situation de l’agriculture à Madagascar. Les agriculteurs bénéficiaires sont désemparés, par rapport aux impacts négatifs occasionnés par la destruction de l’environnement, cela implique des pratiques parfois inadaptées au climat. Malgré les incidents de l’année 2022, les bénéficiaires du site Ambohimanga sont toujours prêts à relever le défi.

Tsarafidy Ambohimahasoa

Dans le cadre de l’avancement du projet, FM3A  procède à des missions  régulières  de formation, de suivi et d’installation. Ainsi, RATSIMANDRESY  Fidèle  a effectué cette mission de 3 jours, du 20 au 22 octobre 2022 à Tsarafidy, avec comme objectifs   l’encadrement  de formation en élevage de poulet local amélioré et le suivi du site vitrine de l’association. La formation  a été suivie par tous les bénéficiaires regroupés au sein de l’association TSARAFIDY. Ils ont exprimé leur satisfaction, et comme le timing  l’a permis, ils ont aussi reçu les techniques de compostage. Lors de cette mission, il y eut beaucoup  d’échanges avec les techniciens.  On a alors constaté  que les bénéficiaires devront faire de la culture maraîchère et planter des arbres fruitiers. En outre, on leur a  recommandé la construction de haie vive afin de  renforcer la plantation de biomasse sur le site, ainsi que de faire une pépinière forestière. Pour compléter les données techniques, les informations obtenues  lors de cette mission  ont permis de faire le croquis du site, avec son historique. Historique du site Topo séquence : Bas versant Pente : 20% Type du sol : Argileux ferralitique Superficie : 4724,61m² (0,47ha) Orientation du terrain (par rapport au soleil) : incliné à l’ouest Accessibilité : non accès à l’automobile, RN7 à 1 500 m Végétation existante/ culture existante : Culture vivrière (haricot, saonjo, patate douce) Culture maraichère : aucune Arbre fruitier : kaki, pêche.  

L’ONG Fitsinjo

L’ONG Fitsinjo a bénéficié d’un soutien financier provenant du projet FM3A en milieu d’année 2022. L’ONG est gérée par une école qui éduque des enfants défavorisés et malnutris. Avant l’arrivée du projet, nombreux sont les élèves qui ne pouvaient pas se nourrir correctement à midi en raison de la pauvreté inquiétante de leurs parents. Les élèves vont à l’école avec le ventre vide ce qui les empêchait de retourner étudier l’après-midi. Cependant en huit mois d’intervention du projet, 65% des élèves ont changé de comportements. Ils sont maintenant impatients de rentrer chez eux pour déjeuner et de revenir à l’école. Selon une enquête menée par la directrice de l’établissement scolaire, ces jeunes bénéficient maintenant d’une alimentation plus continue fournie par leurs parents qui cultivent des produits alimentaires diversifiés tels que le riz, le manioc, le maïs et les haricots grâce à l’appui du projet FM3A. En guise de conclusion, l’impact du projet FM3A est rapidement visible sur les jeunes élèves et améliore significativement leur qualité de vie.  

Travaux de suivi matériel

Une mission de 6 jours a été menée dans ces régions, assurée par Randrianarivomahefasoa Roger, et l’objectif en était le suivi des matériels sur les divers sites, notamment Andina, Tsarasaotra , Mahazina, Ambohimanjaka et Antsirabe. En effet, les matériels nécessaires pour la réalisation du projet sur chaque site ont été fournis par FM3A et cette mission s’avère importante : listing et contrôle de fonctionnalité. Ainsi, a été constatée la défaillance de la radio et de la tablette à Mahazina. D’après les études et le constat, cela est dû à l’utilisation illimitée de ces outils qui ont changé de main à plusieurs reprises ; les bénéficiaires ont pris la responsabilité de les remettre en marche. De même, le broyeur à Andina a subi une déficience : le moteur ne tournait pas. La réparation nécessite les compétences de technicien ou il en faut un autre, neuf. Quant à Tsarasaotra, il a fallu le ravitailler en matériaux de construction de réservoir. Pour le site d’Antsirabe, il n’y avait rien à signaler : tous les matériels sont fonctionnels et en bon état. Lors de cette mission, FM3A s’est penchée, à la demande des bénéficiaires, le montant et le fonctionnement du budget allouée à chaque site. Une discussion sur le budget de la troisième tranche a eu lieu à Mahazina, tandis qu’à Ambohimanjaka, c’était sur le plan général.

Finition de l’installation de l’eau à Fitsinjovana.

Une mission de  4 jours a été effectuée  dans les sites  FM3A  de cette commune, du 22 septembre au 25 septembre 2022. C’est  Randrianarivomahefasoa Roger qui  a mené cette mission dont l’objectif  principal  était la mise en place de réservoirs d’eau  dans 4 sites,  en  suivi de l’avancement du projet. Il s’agit des sites de  Bakaro, d’Ambondrona, d’Ambohimadera et d’ Ambatomitsangana. Les travaux à effectuer consistaient à l’installation de pompes et de panneaux solaires pour l’alimentation en énergie. Il s’agissait du montage des  tuyauteries  et des  pompes  elles  – mêmes , avec  des  essais  jusqu’à ce que le réservoir soit fonctionnel. Il n’y avait pas de difficultés majeures  et, au terme de la mission, chaque site pouvait jouir de son réservoir ; sauf à Ambatomitsangana où il a fallu attendre car le forage étant récent, l’eau était sale. En conclusion, l’objectif a été atteint, à la satisfaction des bénéficiaires FM3A et à l’avancement du projet FM3A.

Formation élevage poulet Gasy nohatsaraina Ambohipananina Ambohimanga

Le Mercredi 19 janvier 2022 les membres de l’Association Miavotra à Ambohipananina dans la commune d’Ambohimanga a suivi une formation en élevage amélioré de poulet de race local. Une trentaine de personnes en majorité des femmes certaines accompagnés de leurs petits enfants ont été présent toute la matinée et l’après-midi. La réunion s’est déroulée dans un temple servant de salle de formation pour l’occasion. Une formation commençant par les différentes étapes de la vie d’un poulet, depuis son éclosion, sa croissance, sa période de jeunesse et sa maturité, ensuite la connaissance de son habitat, les outillages, la croissance et l’amélioration, l’alimentation, la santé du poulet. Les participants volontaires ont effectué une pratique de la composition de provende pour poussins, poulets moyens, la poule, le coq adulte. A ceci s’ajoute la connaissance de la culture de vers comme alimentation additif. Ceci suivi d’une démonstration de la prise en main d’une poule à vacciner, l’explication d’une vaccination sous cutanée, la séparation de vaccins le premier dans une aile et la deuxième dans l’autre aile lors des rappels avec deux vaccins à faire. La photo de profil de chaque membre participant à la formation a été prise pour servir d’archive avec son nom et sa date de naissance. Suite à l’interview les représentants du groupe de travail affirme être prêt à pratiquer ce qu’ils viennent d’apprendre dans leur élevage de poulet gasy.   A titre d’historique, l’Association Miavotra regroupe 36 personnes provenant du village d’Ambohipananina. Ils sont tous des agriculteurs et éleveurs pratiquant la technique traditionnelle. Ils cultivent du riz, une grande variété de légumes, maïs, aubergine, poivrons, haricots vert, carottes, poireaux, des petits pois. L’aviculture traditionnelle laisse les poulets se promener toute la journée, du maïs leur sont jeté sur le sol à chaque fois que les personnes s’en souviennent pour les rassasier. La famille enquêtée a commencé avec 5 poulets: 1 coq et 4 poules, chaque poule produise environ 12 poussins dont seul 7 survivent, quand les poulets sont en âge moyenne, certain sont mangés, d’autres sont vendus ou donnés à d’autres voisins. Et le coq adulte et les poules qui pondent restent toujours. Avant la formation, les membres de l’Association avaient déjà l’habitude des vacciner les poulets locaux contre la maladie de new castle “barika” et la peste, le vaccin contre le “tety” et le vermifuge est une nouveauté. La construction d’un poulailler et la préparation de provende à base de produits locaux disponible sur le marché est une nouveauté pour l’équipe d’Ambohipananina. L’élevage de race local amélioré “Akoho gasy” est une innovation pour les membres de l’Association Miavotra et ils vont augmenter leur productivité grâce à cette nouvelle technique. Exif_JPEG_420  

Préparation du jardin potager à Ambohimanga

Au mois d’Octobre 2021 les étudiants du Lycée Andriamborona dans la Commune d’Ambohimanga Rova, Fokotany Ambohitrandriamanjaka a commencé un jardin potager entouré d’un terrain de cultures vivrières. Les étudiants des classes de première et terminales de la série OSE (organisation socio économique) ont reçu des formations techniques sur les étapes à suivre : le design du jardin, la préparation des planches de culture, le compostage, la pépinière, la transplantation et les associations de cultures, la gestion des ravageurs et maladie des cultures Les parents ont rejoint les élèves et ont reçu également ces formations, et ils ont leur parcelle commun. Ensemble ils ont constitué l’Association Soanavela Andriamborona bénéficiant le projet FM3A.

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