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En quoi la foire de fin d’année est-elle cruciale ?

La foire de fin d’année revêt une importance capitale pour les bénéficiaires. Cet événement, bien plus qu’un simple lieu d’échange, se positionne comme un tremplin pour permettre aux paysans de voler de leurs propres ailes.L’un des objectifs majeurs de la foire est de favoriser l’indépendance des participants. Après avoir bénéficié d’un accompagnement pour améliorer leurs techniques agricoles et diversifier leurs cultures, cette foire leur offre une plateforme où ils peuvent tester leurs compétences en tant qu’acteurs autonomes. Ils apprennent ainsi à gérer seuls leurs ventes et à interagir directement avec les acheteurs, sans l’intervention constante du projet. La foire représente également une opportunité de promouvoir des pratiques agroécologiques, qui sont au cœur de notre démarche. Il s’agit de sensibiliser la population à l’importance de la conservation de l’environnement à travers des techniques agricoles respectueuses de la nature. Ce rendez-vous permet aux participants d’échanger sur ces pratiques et d’en démontrer l’impact positif à long terme, tant sur la production que sur l’environnement. La foire perpétue également un lien essentiel entre les producteurs et les acheteurs. Ces derniers peuvent découvrir directement les produits locaux et échanger avec les paysans, établissant ainsi une relation de confiance. Cette interaction aide non seulement les agriculteurs à mieux comprendre les attentes du marché, mais crée aussi des opportunités pour des collaborations futures. Enfin, la foire aide les paysans à adopter une perspective à long terme sur l’évolution du marché. En dialoguant avec les acheteurs, ils prennent conscience des tendances et des nouvelles demandes, leur permettant ainsi d’anticiper et de diversifier leurs cultures pour répondre aux besoins futurs. Cet exercice stratégique leur est indispensable pour garantir la pérennité de leurs activités. En guise de conclusion, la foire de fin d’année est un moment clé où les bénéficiaires peuvent non seulement mettre en avant leur savoir-faire, mais aussi prendre conscience de leur rôle dans une chaîne économique plus large et durable.

Quelle est la situation actuelle des associations?

La confiance est un élément fondamental dans toute organisation, en particulier au sein des associations où la collaboration et l’engagement des membres sont essentiels. Cependant, une gestion inefficace ou opaque peut engendrer des frustrations et des tensions au sein des associations. Lorsque les membres perçoivent une mauvaise utilisation des ressources de la part de leur dirigeant , un manque de planification, ou une absence de leadership clair, la confiance s’érode rapidement. Ce sentiment peut être exacerbé par l’absence de processus décisionnels transparents ou participatifs. Les scandales, qu’ils soient liés à des questions financières, éthiques ou de gouvernance, peuvent avoir des conséquences dévastatrices sur la cohésion d’une association. Les révélations de malversations, de conflits d’intérêts ou d’abus de pouvoir alimentent la méfiance parmi les membres et les partenaires, menant souvent à des départs ou à des divisions internes. Au sein des associations, les divergences d’opinions sont inévitables, mais elles peuvent soit fragiliser l’organisation, soit être transformées en leviers de croissance et d’innovation. Pour remédier à cette situation, l’intervention d’un socio-organisateur a été essentielle. Ce spécialiste a œuvré pour rétablir l’ordre et renforcer la cohésion au sein des associations concernées. Grâce à son travail, une grande partie de ces organisations a pu être sauvée et stabilisée. Toutefois, malgré ces efforts, trois associations n’ont malheureusement pas pu être redressées, illustrant la gravité des défis auxquels elles faisaient face. En travaillant activement à la résolution des problèmes de confiance, le socio-organisateur contribue à restaurer un climat de respect et de transparence, essentiel pour le bon fonctionnement de l’association. Grâce à une meilleure cohésion et à une plus grande mobilisation des membres, les actions de développement peuvent être menés de manière plus efficace et avec un plus grand engagement de la part de tous les acteurs impliqués. En guise de conclusion, les associations, comme toute organisation, doivent naviguer entre la confiance à maintenir et les divergences à gérer. En adoptant des pratiques de transparence, de gouvernance participative et de communication efficace, elles peuvent non seulement surmonter ces défis, mais aussi en tirer parti pour se renforcer et croître. Dans un contexte de changement rapide et de complexité croissante, les associations qui réussissent sont celles qui voient dans la diversité et la confiance non pas des obstacles, mais des ressources à exploiter pour un avenir durable.

L’Impact des Nouvelles Infrastructures d’Irrigation à Tsarafandry

À Tsarafandry, les habitants ont longtemps dû faire face à une tâche ardue pour arroser leurs potagers. Chaque jour, ils devaient marcher environ 20 minutes aller-retour pour puiser de l’eau à la rivière, une distance de 470 mètres entre la source d’eau et le village. Cette situation pesante limitait non seulement leur temps, mais aussi leur capacité à entretenir correctement leurs cultures.Pour répondre à ce défi, une nouvelle stratégie a été mise en place ; l’utilisation de pompes à godets artisanales. Contrairement aux pompes solaires, qui présentaient plusieurs inconvénients, notamment des problèmes de sécurité et une détérioration rapide due aux déplacements fréquents, les pompes à godets se sont révélées être une solution plus durable et adaptée aux besoins locaux. Ces pompes à godets, fabriquées artisanalement, sont composées d’un support en acier robuste, d’une roue de bicyclette renforcée pour permettre la rotation des godets, d’une corde où les godets sont fixés, ainsi que d’une tête d’aspiration. Ce système ingénieux permet non seulement de faciliter l’accès à l’eau, mais aussi de réduire significativement l’effort physique nécessaire pour irriguer les potagers. Avec l’installation des nouvelles infrastructures d’irrigation directement au sein du village, un véritable changement s’opère pour les paysans de Tsarafandry. Auparavant confrontés à des défis quotidiens pour accéder à l’eau, ils peuvent désormais irriguer leurs jardins avec bien plus de facilité et d’efficacité. Cette transformation a insufflé un vent d’optimisme parmi les agriculteurs. En voyant leurs jardins prendre vie grâce à un accès régulier et pratique à l’eau, ils nourrissent l’espoir de transformer ces espaces en véritables oasis de verdure. Leurs ambitions ne se limitent pas à améliorer la production agricole, mais visent également à enrichir la qualité de leur alimentation quotidienne. Des légumes frais et abondants pourront ainsi compléter leurs repas, améliorant leur santé et leur bien-être. Au-delà des bénéfices immédiats, ces infrastructures d’irrigation représentent une promesse d’avenir. Elles offrent aux paysans de Tsarafandry la possibilité de se réapproprier leur terre, de la rendre plus fertile et de créer des conditions favorables à une agriculture durable et prospère. L’espoir de verdir leurs jardins n’est pas seulement une vision de la nature renaissante, mais aussi un symbole d’autosuffisance et de sécurité alimentaire pour la communauté tout entière. L’introduction des pompes à godets à Tsarafandry marque une avancée significative dans l’amélioration des conditions de vie des habitants. Cette innovation, bien qu’artisanale, a permis de surmonter les défis posés par les anciennes méthodes d’irrigation, rendant le processus non seulement plus efficace, mais aussi plus accessible. En s’adaptant aux réalités locales, cette solution montre l’importance d’une approche pragmatique et durable dans le développement rural. À travers des initiatives comme celle-ci, les communautés rurales peuvent envisager un avenir plus prospère, où l’accès à l’eau ne constitue plus un obstacle à leur épanouissement. réservoir d’eau Le corps de la pompe manuelle à godet Installation des tuyaux

Fier Mada 2024 : Une Édition de Transformation et de Croissance Vers l’Excellence

La 25e édition du Fier Mada, qui s’est tenue du 07 au 11 Août, marque un tournant significatif dans l’histoire de cet événement emblématique. Alors que l’année 2023 avait vu la participation de 14 sites pour FM3A, l’édition de 2024 n’a accueilli que deux sites participants. Cependant, cette diminution du nombre de participants n’a pas empêché une augmentation considérable du chiffre d’affaires, soulignant ainsi un changement notable dans la dynamique de l’événement. Lors de l’édition 2023, le projet avait couvert 100% des charges pour les sites participants, permettant ainsi à ces derniers de se concentrer pleinement sur la promotion de leurs produits sans se soucier des aspects financiers.  En 2024, un changement de cap a été opéré. Dans le cadre d’une vision à long terme visant à préparer les sites à devenir financièrement indépendants, le projet a décidé de ne financer que le coût des stands. Cette décision a encouragé les sites à gérer eux-mêmes leurs autres dépenses, renforçant ainsi leur autonomie. L’objectif sous-jacent de cette nouvelle politique était de permettre aux sites de s’envoler de leurs propres ailes. En les incitant à prendre en charge leurs propres coûts, le projet a voulu les responsabiliser et les préparer à une indépendance financière absolue, essentielle pour leur développement durable.   Cette transition vers une plus grande autonomie a été accueillie de manière diverse par les participants. Certains ont vu cela comme une opportunité de prouver leur capacité à gérer un événement de cette envergure de manière autonome, tandis que d’autres ont ressenti le poids de cette responsabilité accrue. Ce changement de politique pourrait bien devenir une norme pour les éditions futures, posant ainsi les bases d’une participation plus durable et résiliente pour les sites. Bien que les résultats de cette 25e édition du Fier Mada soient encourageants, il reste des domaines où des améliorations sont nécessaires. En particulier, la qualité des produits et les techniques de vente doivent encore être renforcées pour atteindre le niveau d’excellence attendu. Il est important de noter que beaucoup des participants sont des paysans, et non des professionnels aguerris comme d’autres exposants. Cette réalité explique certaines des lacunes observées en termes de présentation des produits et de maîtrise des techniques commerciales. Cependant, ces producteurs ne sont pas restés passifs face à ces défis. En se livrant à une auto-évaluation à la fin de l’événement, ils ont pris conscience des aspects à améliorer. Cette lucidité est un atout pour progresser et se préparer encore mieux pour les éditions futures. Pour conclure, la 25e édition du Fier Mada s’est révélée être un tournant majeur dans l’évolution de cet événement. Malgré une réduction significative du nombre de participants, l’édition de 2024 a enregistré une croissance remarquable du chiffre d’affaires, démontrant qu’une stratégie axée sur la qualité peut surpasser la quantité. Le changement de politique de financement, visant à préparer les sites à l’indépendance financière, a introduit une nouvelle dynamique de responsabilité et d’autonomie parmi les participants. Toutefois, des défis subsistent, notamment en ce qui concerne la qualité des produits et les techniques de vente. Les paysans, conscients de ces lacunes, ont montré une volonté d’amélioration, ce qui augure bien pour l’avenir. Le Fier Mada continue ainsi de se réinventer, en misant sur l’excellence et l’autonomie de ses participants, pour assurer la pérennité et le succès de l’événement.

 Défis et réflexions après une semaine de pratique dans le village

Après une semaine de mise en pratique dans leurs villages respectifs, les boursiers font part de leurs expériences variées, mettant en lumière à la fois les réussites et les défis auxquels ils ont été confrontés. En général, la majorité des boursiers ont appliqué avec succès les formations reçues au cours de la semaine dans leurs champs respectifs. Cependant, un constat unanime émerge : la difficulté du leadership. Diriger un groupe de personnes s’est révélé être un défi majeur pour la plupart des participants. “La théorie était bien enseignée, mais la mise en pratique a mis en lumière la complexité du leadership”, souligne Narindra , “Prendre des décisions et motiver les gens nécessite des compétences que nous n’avions pas pleinement réalisées auparavant.” La plupart des participants reconnaissent que la difficulté du leadership réside non seulement dans la prise de décision, mais aussi dans la gestion des personnalités et des attentes divergentes au sein du groupe. Les nuances du travail d’équipe et de la communication sont devenues évidentes lors de cette expérience pratique.Un autre défi souligné par les boursiers est la pratique elle-même, qui a été entravée par le manque de temps, de matériel et de moyens financiers. “La réalité sur le terrain est souvent différente de ce que nous avions imaginé”, déclare Mijoro. “Les ressources limitées ont rendu la mise en œuvre des projets plus difficile que prévu.” Cette expérience a suscité des réflexions profondes sur la nécessité de trouver des solutions créatives aux problèmes rencontrés, en tirant parti des ressources disponibles de manière optimale. En conclusion, le retour des boursiers après une semaine de pratique a été marqué par des succès et des défis. Cette expérience a non seulement renforcé leurs compétences techniques, mais a également mis en lumière l’importance cruciale du leadership, tout en soulignant les réalités pratiques auxquelles ils seront confrontés dans leurs futures initiatives.

Renforcement des techniques de vente

Dans une initiative audacieuse visant à renforcer la position des agriculteurs sur le marché, les leaders d’associations ont récemment été interpellés pour participer à une formation de renforcement axée sur les techniques de vente. Cette formation, conçue pour les représentants engagés à instaurer des marchés, a apporté des changements significatifs dans la façon dont ils abordent la commercialisation de leurs produits. Les participants ont eu l’occasion d’acquérir de nouvelles techniques de vente, couvrant des aspects allant de la négociation à la communication efficace avec les acheteurs. Cette diversification des compétences vise à améliorer la compétitivité des produits agricoles sur le marché, offrant aux agriculteurs des outils précieux pour maximiser leurs ventes. Un aspect notable de cette formation est la volonté des représentants de reconnaître les failles dans leurs approches passées en matière de vente. Cette prise de conscience démontre une maturité professionnelle et fournit une base solide pour le développement de stratégies plus efficaces à l’avenir. Cependant, une ombre plane sur l’horizon de ces agriculteurs engagés. L’abandon total des intrants chimiques a soulevé des préoccupations quant à la qualité de la production, en particulier pour des cultures sensibles telles que les pommes de terre. Les agriculteurs signalent que sans l’utilisation de ces intrants, il devient presque impossible de produire des pommes de terre de taille suffisante, ce qui influence le choix des acheteurs. Les acheteurs montrent une préférence pour des produits plus volumineux. La communication et l’éducation semblent être des clés essentielles pour aligner les attentes des deux côtés. Malgré ces défis, la formation a jeté les bases d’une transformation positive dans le secteur agricole. Les agriculteurs sont de plus en plus équipés pour naviguer sur les marchés avec des compétences de vente affûtées. Le défi à présent est de concilier cette expertise avec des pratiques agricoles durables qui répondent aux attentes des acheteurs tout en préservant l’environnement. La formation sur les techniques de vente des paysans marque un pas audacieux vers une agriculture plus durable et commercialement viable. Les défis actuels liés à l’abandon des intrants chimiques soulignent la nécessité d’un dialogue continu entre agriculteurs et acheteurs pour trouver des solutions mutuellement bénéfiques. Dans l’ensemble, cette initiative promet un avenir plus prometteur pour les agriculteurs engagés à évoluer avec les demandes changeantes du marché.  

Nouvel Élan Aquacole

Dans le cadre du projet FM3A, la région Amoron’i Mania est le théâtre d’une transformation remarquable dans le secteur de la pisciculture. Deux sites ont été choisis pour bénéficier de dotations en alevins et tilapia de qualité, apportant une bouffée d’air frais à 80 bénéficiaires directs. Cette initiative ne se contente pas de fournir des ressources, elle s’affirme également comme une source de revenu sûre et rentable pour les pisciculteurs de la région. La clé du succès de cette initiative réside dans la qualité des dotations fournies. Les alevins, issus de lignées génétiques robustes, et les tilapias de qualité supérieure offrent aux pisciculteurs la promesse de récoltes fructueuses. Cette approche axée sur la qualité vise à maximiser la rentabilité à long terme tout en favorisant une aquaculture durable. L’aquaculture, et plus précisément l’élevage d’alevins et de tilapia, émerge comme un moteur économique puissant, générant des retombées positives tant pour les communautés locales que pour l’économie globale. Cette pratique novatrice offre bien plus que des récoltes aquatiques, elle crée des opportunités économiques durables et favorise le développement à plusieurs niveaux. L’élevage d’alevins et de tilapia injecte une diversification bienvenue dans les sources de revenus locales. Les pisciculteurs, en cultivant ces espèces prisées, élargissent leur portefeuille économique et réduisent la dépendance à des secteurs parfois volatils. L’élevage d’alevins et de tilapia contribue de manière significative à la sécurité alimentaire et à la nutrition des populations. Les poissons, riches en protéines et en nutriments essentiels, offrent une source de nourriture abordable et accessible, améliorant ainsi la qualité de vie des consommateurs locaux. En conclusion, FM3A par sa dotation en alevins et tilapia de qualité dans deux sites d’Amoron’i Mania à savoir Andina et Ambohimanjaka, trace la voie vers un avenir florissant pour la pisciculture locale. Les 80 bénéficiaires directs deviennent les pionniers d’une transformation positive, faisant de cette initiative un modèle pour le développement durable dans le secteur aquacole.

Initiatives locales proactives

Initiatives locales proactives Dans la communauté agricole de Mahazina, les paysans ont fait face à un défi de taille : la conservation de leurs précieux produits agricoles, tels que le riz, en vue d’optimiser leur rendement. Conscients de l’importance de cette étape cruciale, les paysans locaux ont entrepris la construction d’une maison de post-récolte, une initiative ambitieuse qui témoigne de leur détermination à améliorer leurs conditions de vie et à réduire les pertes post-récolte. L’une des premières étapes de ce projet a été la fabrication de briques par les paysans eux-mêmes. Cette initiative a permis de réduire les coûts de construction et d’impliquer activement la communauté dans le processus. Les paysans ont mis en commun leurs compétences et leur force de travail pour façonner les briques nécessaires à la réalisation de ce projet. Cependant, les ressources nécessaires à la construction de la maison de post-récolte vont au-delà des briques. Les paysans bénéficiaires du projet à Mahazina lancent un appel massif pour obtenir les autres matériaux essentiels à la construction. L’Association FANIRIANTSOA se distingue également par sa capacité à produire des surplus agricoles, ce qui constitue un atout considérable pour la communauté locale. La construction de la maison de post-récolte devrait permettre aux paysans de stocker ces surplus en toute sécurité, ouvrant ainsi de nouvelles opportunités pour la commercialisation et la génération de revenus. La construction de la maison de post-récolte à Mahazina est un projet qui incarne la détermination des paysans à améliorer leurs conditions de vie, à réduire les pertes post-récolte et à tirer parti de leur production excédentaire. Cette initiative locale montre l’importance de la collaboration entre les agriculteurs et les vulgarisateurs de soutien pour favoriser le développement durable des communautés rurales.

L’épanouissement des paysans dans l’apiculture

Depuis quelques mois, l’apiculture dans la région Bakaro a connu un essor significatif, grâce à des initiatives de formation, à l’application assidue des connaissances acquises par les paysans, à un suivi rigoureux par les formateurs et à une croissance soutenue de la production de miel, devenant ainsi une source d’argent pour de nombreuses communautés locales.L’apiculture ne se limite plus à une simple tradition familiale. Des programmes de formation ont été mis en place pour les apiculteurs novices et expérimentés. Ces formations couvrent une gamme de sujets, de la biologie des abeilles à la gestion des ruches en passant par la production de miel de qualité. Ces formations sont dispensées par des experts en apiculture. Les participants y acquièrent des compétences essentielles pour gérer efficacement leurs ruches, prévenir les maladies des abeilles et optimiser la production de miel. L’un des facteurs clés de la réussite de l’apiculture dans l’un de nos sites dans la région Bakaro est l’engagement des agriculteurs locaux. Les connaissances acquises lors des formations sont mises en application de manière proactive. Les paysans ont adopté de nouvelles techniques de gestion des ruches, des pratiques durables et une sensibilisation accrue à la protection des abeilles et de leur habitat.De nombreux agriculteurs ont intégré l’apiculture à leurs exploitations agricoles existantes, bénéficiant ainsi d’une diversification de leurs revenus. La combinaison de cultures et de l’apiculture a renforcé la sécurité alimentaire et la résilience économique des communautés agricoles. L’apprentissage ne s’arrête pas à la fin des formations. Les formateurs apicoles restent en contact avec les agriculteurs pour fournir un soutien continu. Ils offrent des conseils personnalisés, organisent des ateliers de suivi et aident à résoudre les problèmes rencontrés dans la gestion des ruches. Ce suivi a été essentiel pour garantir que les agriculteurs mettent en œuvre les meilleures pratiques apprises. L’apiculture prospère dans la commune de Bakaro, avec une augmentation notable du nombre de ruches et de la production de miel. Cette tendance a des répercussions positives sur la biodiversité locale, car les abeilles contribuent à la pollinisation des cultures et à la préservation de la flore sauvage. La production de miel est devenue une source d’argent viable pour de nombreux paysans de commune Bakaro plus précisément pour les paysans du site situé à Ambondrona. Ils vendent leur miel sur les marchés locaux. Cette activité économique soutient non seulement les familles rurales, mais elle contribue également au développement économique des régions. En conclusion, l’apiculture de l’association TAFITA situé à Ambondrona est un exemple concret de la manière dont la formation, l’application, le suivi et l’innovation peuvent transformer une industrie traditionnelle en une entreprise durable et prospère. Cette réussite apporte des avantages économiques, environnementaux et sociaux tangibles aux communautés locales, tout en contribuant à la préservation des abeilles et de la biodiversité. L’avenir de l’apiculture dans la commune Bakaro semble prometteur, avec un potentiel continu pour une croissance positive.

Succes story de Madame Vololona

Bebe Vololona vivait dans un petit village rural de la commune de Bakaro où l’agriculture était la principale source de subsistance. Cependant, comme beaucoup d’autres, elle faisait face à des défis économiques importants pour subvenir aux besoins de sa famille. C’est à ce moment-là que l’association de son village a été sélectionnée comme bénéficiaire du projet FM3A, qui visait à améliorer les conditions de vie des familles agricoles en renforçant leurs moyens de subsistance. Vololona a reçu une dotation de 4 poules de race locale et 1 coq dans le cadre du projet. C’est là qu’intervient la formation en élevage de poules de race locale. Vololona et d’autres bénéficiaires de leur village ont suivi des formations sur la manière de prendre soin des poules, de les nourrir correctement, de créer un environnement propice à leur croissance et à leur reproduction, et de gérer la santé de leurs poules. Au fil du temps, Vololona a mis en pratique les compétences acquises grâce à la formation. Grâce à ses efforts constants et à sa gestion attentionnée, la population de poules a augmenté progressivement. Si au départ elle a commencé avec quatre poules et un coq maintenant elle en a quatre-vingt têtes. Avec le temps, elle a également pu en manger, vendre des poussins et des coqs de race locale, ce qui a considérablement amélioré ses revenus et l’alimentation de sa famille. La réussite de Vololona ne s’est pas limitée à sa propre famille. Elle a partagé ses connaissances en élevage de poule de race locale avec d’autres agriculteurs de la région, contribuant ainsi à l’amélioration de la sécurité alimentaire de la communauté dans son ensemble. Grâce à la dotation initiale de poules et de coq, ainsi qu’à la formation en élevage, Vololona a transformé sa vie et celle de sa famille. Elle reconnaît que son parcours n’a pas été sans défis, mais elle les a tous surmontés grâce à sa passion et à sa détermination. Elle sait que maintenir ce rythme de succès demande de la persévérance, de l’effort et de l’engagement, et elle est prête à relever le défi.  

Le travail communautaire de l’association FANIRIANTSOA

Le travail communautaire de l’association FANIRIANTSOA Dans une région telle que Mahazina Ambohimpierenana où l’agriculture est au cœur de la vie quotidienne, les paysans de l’association FANIRIANTSOA ont récemment bénéficié d’une formation en potager familial et en pépinière. Les connaissances fraîchement acquises sont déjà en train d’être mises en pratique sur le terrain. Après avoir reçu une formation, les techniciens qui ont assistés à la formation partagent les techniques et les connaissances qu’ils ont acquises. Les membres de la communauté mettent en pratique les techniques et les connaissances acquises pendant la formation en potager familial et en pépinière dans leur site vitrine. La première étape de l’application de la formation a été l’aménagement de leur  site vitrine, un espace dédié au potager familial où les paysans peuvent mettre en pratique ce qu’ils ont appris. Ce site vitrine est devenu un centre d’apprentissage en plein air, où les agriculteurs peuvent expérimenter différentes techniques de culture et observer les résultats de près. Il sert également de modèle pour d’autres membres de la communauté qui souhaitent mettre en place des potagers familiaux. L’aménagement du terrain et la préparation des semences ont été des étapes essentielles du processus. Les agriculteurs ont travaillé ensemble pour optimiser leurs parcelles de terre, en utilisant les méthodes apprises lors de la formation pour maximiser l’utilisation de l’espace. Les semences sélectionnées ont été soigneusement choisies en fonction de leur adaptabilité au climat local et de leur valeur nutritive. L’application immédiate de la formation en potager familial à Mahazina montre que l’investissement dans l’éducation agricole peut avoir un impact rapide et significatif sur les moyens de subsistance des communautés rurales. Les paysans de Mahazina sont déterminés à poursuivre leur voyage vers une agriculture plus durable et prospère, et ils espèrent que leur succès servira d’exemple pour d’autres régions agricoles.

Le cri des campagnes

Le cri des campagnes Dans de nombreuses régions rurales à Madagascar, l’accès à l’eau pour l’agriculture est devenu un défi croissant. Les paysans de ces régions font face à des pénuries d’eau chroniques en période sèche qui ont un impact dévastateur sur leur rendement agricole et sur la sécurité alimentaire de leur communauté. Le manque d’eau dans les régions rurales est souvent le résultat de facteurs multiples. Les précipitations irrégulières et le changement climatique ont contribué à la diminution des réserves d’eau disponibles. Les infrastructures d’irrigation obsolètes et l’absence d’investissements dans de nouveaux systèmes aggravent la situation. Les paysans luttent pour irriguer leurs cultures, ce qui entraîne une réduction significative de la productivité agricole. Avec un accès limité à l’eau, les agriculteurs voient leurs récoltes se réduire considérablement. Les cultures ne reçoivent pas la quantité d’eau nécessaire pour croître de manière optimale, ce qui entraîne des rendements plus faibles et une qualité médiocre des produits agricoles. Cette situation met en danger la subsistance des communautés rurales et les expose à des difficultés économiques croissantes. L’insuffisance d’eau pour l’agriculture a des répercussions directes sur la sécurité alimentaire des régions rurales. Les familles dépendent des cultures pour leur alimentation de base, et lorsque ces cultures échouent en raison du manque d’eau, cela entraîne des pénuries alimentaires et une dénutrition. La sécurité alimentaire de ces communautés est sérieusement menacée. Face à cette crise de l’eau, les paysans des régions rurales lancent un appel urgent aux gouvernements et aux organisations internationales. Ils réclament des investissements massifs dans les infrastructures d’approvisionnement en eau pour l’agriculture, notamment des systèmes d’irrigation modernes et efficaces, des réservoirs d’eau, et des formations pour une gestion de l’eau plus durable. L’eau est un élément vital pour la survie des communautés rurales et la sécurité alimentaire mondiale. Il est impératif que des mesures immédiates soient prises pour garantir que les agriculteurs des régions rurales aient un accès adéquat à l’eau pour leurs cultures. Investir dans les infrastructures en eau et promouvoir des pratiques agricoles durables sont des étapes essentielles pour relever le défi croissant du manque d’eau dans les milieux ruraux et garantir un avenir alimentaire stable pour des millions de personnes.

Répondre aux besoins cruciaux des paysans en matière de stockage post-récolte

Répondre aux besoins cruciaux des paysans en matière de stockage post-récolte La période post-récolte est une phase critique pour les agriculteurs, marquée par des défis majeurs tels que la conservation des récoltes et la gestion des stocks. En l’absence de structures adéquates de stockage, de nombreux paysans sont confrontés à des pertes importantes de leurs produits, à la vente prématurée à des prix réduits et à la difficulté de faire face à la période de soudure. De nombreux paysans, en particulier dans les régions rurales Ambohimadera, font face à des difficultés considérables en l’absence de structures de stockage appropriées. Après la récolte, ils sont contraints de laisser les produits exposés aux éléments, ce qui entraîne une dégradation rapide de la qualité et des pertes importantes en termes de quantité. La période de soudure, où l’approvisionnement en produits est limité, est une période critique pour les agriculteurs. Cependant, en raison de la dégradation rapide des produits faute de stockage adéquat, de nombreuses récoltes se détériorent avant même d’atteindre cette période, privant ainsi les paysans d’une source vitale de nourriture et de revenus. L’absence de structures de stockage aux normes conduit souvent les paysans à se retrouver dans une position de faiblesse lorsqu’ils négocient avec les acheteurs. Ils sont contraints de vendre leurs produits à des prix réduits, subissant ainsi des pertes économiques considérables. Face à ces défis, de nombreux paysans ont exprimé un besoin urgent de structures de stockage adéquates pour préserver la qualité de leurs récoltes et garantir une source stable de revenus. Les maisons de stockage bien conçues peuvent contribuer de manière significative à la réduction des pertes post-récolte et à l’amélioration de la sécurité alimentaire des communautés rurales. Les besoins des paysans en matière de stockage post-récolte sont cruciaux pour garantir la sécurité alimentaire et le bien-être économique des communautés rurales. La mise en place de structures de stockage adéquates peut contribuer de manière significative à la réduction des pertes post-récolte, à l’amélioration des revenus des paysans et à la préservation des récoltes pour les périodes de soudure. Les initiatives en cours montrent une lueur d’espoir pour un avenir où les agriculteurs auront accès aux ressources nécessaires pour prospérer même après la récolte.

L’adoption du potager familial et l’échange avec les paysans

L’adoption du potager familial et l’échange avec les paysans Au départ, de nombreux paysans avaient des réserves quant à l’efficacité et aux avantages du potager familial. L’idée de consacrer du temps et des ressources à cultiver une variété de légumes semblait trop complexe et peu rentable. Cependant, une formation soigneusement élaborée a commencé à ébranler ces doutes. La formation “Manger en arc-en-ciel pour être en bonne santé” a suscité l’intérêt et l’enthousiasme des paysans grâce à son approche holistique. La formation repose sur plusieurs piliers clés : Production abondante : Le coordonnateur a démontré comment, en cultivant une variété de légumes, les agriculteurs peuvent accroître leur production globale. Des techniques de gestion du sol, de rotation des cultures et de lutte intégrée contre les ravageurs ont été enseignées pour optimiser les rendements. L’arc-en-ciel dans l’assiette : La formation a mis en avant les avantages nutritionnels de manger une palette de couleurs vives représentant différentes catégories de nutriments. Les paysans ont appris comment cette diversité peut contribuer à une meilleure santé pour eux-mêmes, leur famille et leur communauté.  La diversité des cultures n’a pas seulement des avantages nutritionnels, mais elle contribue également à la santé globale du sol et de l’écosystème. Les paysans ont été sensibilisés à l’importance de préserver la biodiversité agricole pour une durabilité à long terme. L’un des éléments marquants de la formation a été la manière dont les surplus de production peuvent être canalisés vers la vente. Les paysans ont appris à diversifier leurs sources de revenus en vendant leurs produits sur les marchés locaux, ce qui a renforcé l’aspect économique de l’initiative.

Formation en bouturage , marcottage et greffage

Formation en bouturage , marcottage et greffage Les paysans bénéficiaires du projet FM3A sont confrontés à des défis constants pour améliorer leur productivité et leur rendement agricole. Dans cette optique, la formation en bouturage, marcottage et greffage est devenue une ressource inestimable pour les paysans cherchant à améliorer leurs compétences en matière de propagation végétative des plantes. Une formation a été donnée aux représentants des paysans pour renforcer leur compétence afin d’améliorer leur alimentation. En général les paysans participants étaient satisfaits. L’un des principaux points forts de ces formations est la clarté de la théorie et de la pratique enseignées. Les participants rapportent souvent que les instructeurs fournissent des explications détaillées et des démonstrations pratiques qui facilitent la compréhension des techniques. Cela permet aux paysans d’acquérir des compétences précieuses de propagation végétative. Malgré la satisfaction générale des participants, il existe des défis importants qui peuvent entraver leur capacité à mettre en pratique ces techniques dans leurs champs. Un problème fréquemment rencontré par les paysans est l’inaccessibilité aux greffons, qui sont essentiels pour le processus de greffage. L’absence de sources fiables de greffons peut rendre difficile la mise en œuvre de cette technique, car elle dépend largement de la disponibilité de matériel végétal approprié.  Outre le manque de greffons, les participants peuvent également faire face à des contraintes en termes d’outils et de plantes pour l’application des techniques de bouturage et de marcottage. L’acquisition des bons outils peut s’avérer coûteuse pour certains agriculteurs, tandis que l’obtention de plantes-mères de qualité peut être un défi en soi. En conclusion, les formations en bouturage, marcottage et greffage sont généralement bien accueillies par les paysans en quête d’amélioration de leurs pratiques agricoles. Cependant, il est crucial de reconnaître les défis auxquels ils sont confrontés, tels que le manque de matériaux appropriés. Les gouvernements, les organisations agricoles et les vulgarisateurs de développement doivent travailler ensemble pour résoudre ces problèmes, afin de permettre aux agriculteurs d’exploiter pleinement le potentiel de ces techniques et d’améliorer leur productivité agricole de manière durable.

Réorganisation incontournable de l’association MAMPIRAY NY TANTSAHA

Réorganisation incontournable de l’association MAMPIRAY NY TANTSAHA L’association MAMPIRAY NY TANTSAHA située à Bakaro, a récemment fait face à des défis organisationnels majeurs. Cependant, grâce à l’intervention proactive du coordinateur et à la collaboration de ses membres, l’association a réussi à surmonter ces obstacles et à mettre en œuvre une réorganisation interne fructueuse. L’un des problèmes majeurs auxquels l’association MAMPIRAY NY TANSTSAHA était confrontée, était la désorganisation manifeste sur son site. Les procédures étaient mal définies, les responsabilités étaient floues et cela affectait la qualité de l’exécution des formations reçues au niveau des paysans bénéficiaires afin d’améliorer leur condition de vie. De plus, un schéma de centralisation du pouvoir de décision au sein de l’association avait conduit à des retards dans la prise de décisions importantes, entravant ainsi la réactivité nécessaire pour atteindre leurs objectifs. Pour remédier à ces problèmes, l’intervention du coordinateur s’est avérée essentielle. Il a travaillé en étroite collaboration avec les membres de l’association pour évaluer la situation, identifier les domaines nécessitant une amélioration et élaborer un plan de réorganisation solide. L’une des premières étapes a été de solliciter l’avis des paysans bénéficiaires de l’importance d’une réorganisation interne. Grâce à des discussions ouvertes et des présentations détaillées des avantages potentiels, l’association a rapidement compris la nécessité de ce changement. La réorganisation interne du bureau a débuté par la décentralisation du pouvoir de décision. Au lieu de centraliser toutes les décisions au niveau d’un seul président, un modèle plus collaboratif a été adopté. Les membres ont été encouragés à prendre des initiatives pour améliorer leur condition de vie. Cela a permis une plus grande agilité dans la prise de décisions et a renforcé la confiance au sein de l’association. En conclusion, l’histoire de l’association MAMPIRAY NY TANTSAHA Bakaro, grâce à la détermination de ses membres, à l’intervention du coordinateur et à la mise en œuvre réussie de la décentralisation du pouvoir de décision, l’association a surmonté les obstacles et est maintenant mieux positionnée pour réaliser ses objectifs de développement durable à long terme.

Formation en boviculture à Ambohimpananina

Dans le cadre du Projet les systèmes d’élevage agroécologiques sont vivement encouragés. Toutefois les besoins en fumier des paysans s’accroissent pour la valorisation agricole et des composts pour l’agriculture. Suite aux demandes successives des associations concernant les techniques d’élevage agroécologiques, le projet a fait appel à un formateur expert en boviculture pour accompagner les éleveurs et les futurs éleveurs bénéficiaires du projet. La formation s’est déroulée à Ambohimpananina, une formation orientée sur l’élevage de vache laitière, dont le nombre des participants recense une vingtaine de personnes d’où les techniciens locaux et les boviculteurs parmi les bénéficiaires. Les objectifs de la formation sont définis dès le début de la formation, selon le besoin des demandeurs. En général, les activités durant la formation se sont divisées en deux parties ; une formation théorique basée sur la conduite agroécologique de l’élevage de vache laitière et la production fourragère pour l’alimentation bovine et des cas pratiques sur un chantiers participatifs et accompagnements techniques des étapes d’amélioration des élevages bovins en optimisant la reproduction et la production laitière. En premier lieu, le formateur a renforcé l’acquisition des techniques de bases de conduite de l’élevage de vache laitière, à savoir : Etable, alimentation, production fourragère, hygiène, santé, reproduction et optimisation lactation, en appuyant les participants à l’élaboration des plans d’actions pour des élevages améliorés. La seconde partie s’est focalisée dans les cas pratiques, un chantier participatif et accompagnements techniques des étapes d’amélioration des élevages bovins traditionnels en optimisant la reproduction et la production laitière. Manifestement, les participants étaient satisfaits, souhaitant mettre en pratique la formation reçue pour leur bien être financier par la vente du lait.     En guise de conclusion, la réussite des paysans en élevage bovins nécessite des techniques de bases bien posés et des orientations stratégiques pour mieux accompagner les éleveurs et les futurs éleveurs du projet.

Particularité de l’association Andina

L’association Adina a bénéficié d’un soutien financier du projet FM3A.Parmi de nombreuses options dont disposent les membres de l’association Andina, l’arboriculture est devenue une activité importante de leur choix. Les agriculteurs ont commencé dans de petites pépinières locales. Au fil du temps, ils ont approfondi la pratique de l’arboriculture et la commercialisation de quelques pépinières dans le marché locale. Globalement, l’objectif fixé par le projet n’est pas encore atteint pour le cas d’Andiana comme le cas des autres sites, mais force est de constater que l’association se focalise dans la commercialisation des pépinières pour combler le vide laissé par le rendement agricole faible pour qu’ils puissent subvenir aux besoins alimentaires de leur famille en période de soudure. Durant les échanges effectués avec les représentants de l’association, la coordination a rappelé à l’association Andina de développer davantage les activités agricoles vivrières et élevages d’une manière durable pour la sécurité alimentaire durable des membres. Le résultat de l’ajustement est palpable, parce que cette année le rendement agricole de l’association s’annonce bien ; afin de garantir l’alimentation des membres en période de soudure. Ainsi Le projet ne perd jamais de vue de ses principes, et les ressources seront engagées pour la sécurité alimentaire des paysans bénéficiaires et de leur côté les bénéficiaires sentent un changement significatif de leur mode de vie surtout en alimentation. Pépinière de l’association Andina Riziculture pluviale de l’association sur le site vitrine

Un processus dialogique avec les représentants de la communauté Ambondrona

L’intérêt du projet FM3A n’est pas seulement de parler de la sécurité alimentaire mais surtout d’une sécurité alimentaire durable des populations cibles. Le projet apporte une solution concrète aux problèmes rencontrés par les paysans. Cependant une évaluation avec le site Ambondrona s’est déroulée en vue d’une concertation collégiale de la situation des paysans bénéficiaires dans leur commune. Le leader de l’association a mis l’accent sur la difficulté rencontrée des ménages, concernant l’accès aux produits alimentaires en période de soudure, et cela s’est accentué par les impacts de la pandémie covid 19, laissant ses traces économiques négatives, surtout dans les zones rurales des pays en voie de développement comme Madagascar. Ainsi le pouvoir d’achat des paysans est très faible alors que le prix de leurs produits agricoles reste volatile en période de récolte à cause de la surproduction. En vue d’accompagner les paysans dans ce lutte acharné contre l’insécurité alimentaire et l’instabilité sociale, le projet développe les activités agricoles et élevages d’une manière durable, encourageant l’agroécologie en vue de respecter l’environnement et le bien-être des paysans. Cette année, suite à la demande des paysans, le projet instaurera une solution économique durable pour les bénéficiaires, par la création des marchés ruraux dans les communes cibles.      

L’avancement du projet à Ambohimanjaka.

L’association Ambohimanjaka a existé depuis longtemps, tandis que la collaboration de notre association avec le projet a commencé en 2021, dit Monsieur Roland leader de l’association, comme suit le contenu de ses réponses concernant l’historique de la collaboration avec FM3A «  j’étais convoqué à Ambohimanga pour une réunion, à l’époque le projet portait encore le nom SUFOSEC,  et  la coordination a accordé notre adhésion dans la famille FM3A, moi j’étais convaincu de l’utilité du projet parce que ses principes touchaient directement notre activité. Après j’étais immédiatement retourné dans mon village pour informer les villageois membres de l’association de l’existence du projet et de ses initiatives pour les paysans, tous les membres étaient intéressés c’est ce qui explique la raison de notre existence dans la communauté FM3A.Pour nous la période de soudure est très dur , cependant avec  les appuis donnés par le projet FM3A , on a pu faire  faire face à la période de soudure autrement grâce à la formation en nutrition. Les charges pécuniaires des engrais chimiques ont été éliminés de nos dépenses parce nous utilisons le compost et le rendement est satisfaisant » Ainsi l’activité menée par le projet à Ambohimanjaka avance petit à petit et les paysans de leur côté font le nécessaire pour l’amélioration de leur cadre de vie dans tous les domaines.

Historique de l’association Tsarasaotra

Pendant la réunion avec tous les sites Amoron’i Mania, nous avons eu un entretien avec le leader de l’association Tsarasaotra , concernant l’historique de leur collaboration avec le projet FM3A, ci après le contenu de sa réponse: “J’ai participé à la réunion de concertation de ce projet à Ambohimanga en 2021 dit le leader de l’association à l’époque, le projet portait le  nom SUFOSEC .Apres la réunion de concertation, j’étais rentré dans mon village pour informer les membres de l’association, de l’existence du projet et de ses principes. Les villageois membres de l’association étaient convaincus de l’intérêt que porte le projet pour le développement des paysans. Sans hésitation nous avions adhéré dans le projet FM3A.A présent nous constatons que le projet à améliorer nos conditions de vies  avec le soutien financier. En effet la période de soudure est une période très dur pour les paysans de notre village, parce que  les ménages  n’ont rien à manger et s’endettent pour avoir un peu de nourriture , mais avec les approches innovantes du projet , beaucoup de formations ont été engagées pour l’amélioration des rendements agricoles ,élevages et la nutrition des paysans. De ce fait, les paysans savent comment manger et maintenir la fréquence de 3 fois par jour avec d’autres produits vivriers autres que le riz durant la période de soudure.  Pour nous, entre l’objectif commun du projet et de la communauté locale paysanne du projet FM3A, la sécurité alimentaire durable, est encore un grand défi, mais avec le désir et la détermination tout est possible.”

Le principal défi de la communauté Ambohimadera

L’association FM3A Ambohimadera est située entre le haut plateau et la forêt tropicale de la côte EST de Madagascar. C’est une localité enclavée difficile d’accès et le projet FM3A est l’unique projet de développement qui a choisi d’intervenir dans cette région. Du fait de son éloignement et de la mauvaise infrastructure d’accès au site, la population vit dans des conditions précaires, loin de la civilisation et sans éducation. Le projet FM3A s’est aventuré à appuyer la communauté sur recommandations du maire dynamique de la commune. Des appuis en formations ont été effectués sur l’aménagement, l’agroécologie, la fruiticulture et l’élevage. Après un an d’intervention le président de l’association a été interviewé pour savoir ce qu’il en est des repas des bénéficiaires. Ci-dessous le contenu de sa réponse : depuis le jour ou le projet FM3A a atterri dans notre village nous avons appris beaucoup de choses et nos membres pratiquent entre autres la culture du haricot, du potiron des légumes des arbres fruitiers et l’élevage de poule locale améliorée.   Généralement nous passons une période de soudure aigue au mois de Décembre jusqu’en mois de Février, mais cette année  c’est un peu différent .Avec la diversification  des cultures  et la formation en nutrition que nous avons eu , alors que d’habitude à cette époque  nous sommes en pleine période de soudure .Nous savons maintenant comment manger plus diversifié et cela  nous aide à ne pas dépendre uniquement du riz , on peut  vendre les poules  que nous élevons .La plupart  de nos membres  ont changés  leur habitude alimentaire  aussi bien en fréquence qu’en diversité et qualité .Le projet nous a appris à être solidaire  avec une caisse communautaire  et depuis nous nous entraidons lorsque  certains n’ont rien à manger.

Mahazina

L’association Faniriantsoa de Mahazina fait partie de l’une des associations qui ont bénéficié d’un soutien financier du projet FM3A en Octobre 2021.Le village de Mahazina est situé dans une cuvette montagneuse de la région Amoron’i Mania. La population est assidue et très active quand il s’agit des activités agricoles et élevages. Toutefois en période de soudure les paysans rencontrent un grand problème d’alimentation. Avant l’arrivée du projet FM3A, les paysans ne pouvaient pas se nourrir correctement, il fut un temps où ils ne mangeaient qu’une fois par jour en période de soudure. L’intervention du projet avec ses approches innovantes dans leur territoire était une vraie bénédiction pour les habitants de Mahazina dit Dada Ndria chef de l’association, parce que les paysans voulaient avancer mais ne savaient où commencer ni comment s’y prendre. Suite à leur demande, de nombreuses formations ont été données en vue d’améliorer le rendement agricole des bénéficiaires telles que le compostage, culture en paillage, associations de cultures etc.… le résultat s’annonce en un vrai succès pour le cas de Mahazina. Etant donné qu’une formation en nutrition  sur la diversification des aliments a été donnée à la communauté de Mahazina ,de ce fait la période de soudure était moins rude, la fréquence de trois fois par jours était maintenue avec d’autres produits vivriers autres que le riz . La prospérité de la production agricole est palpable pour tous les membres bénéficiaires du projet, d’une part ils peuvent subvenir aux besoins nutritionnels de leur famille et d’autre part avec le surplus des productions ils pourront apaiser les besoins non alimentaires tels que les écolages, les vêtements et les obligations familiales … En guise de conclusion le projet a ravivé un espoir de réussite dans le cœur des paysans bénéficiaires en les accompagnant dans leur vision afin de réaliser leur objectif qui n’est rien d’autre que la sécurité alimentaire durable.        

Evaluation annuelle de tous les sites

Site Ambohimpananina Au départ le site Ambohimpananina recense 34 bénéficiaires. Suite à l’évaluation effectuée avec la coordination, les représentants du site d’Ambohimpananina stipulent la disponibilité et l’accès à une alimentation diversifiée de ses bénéficiaires. La période de soudure est une étape rude pour les paysans. Mais pour l’année 2022, la période de soudure était allégée par la production des bénéficiaires. L’élevage de poulet locale amélioré de l’un des bénéficiaires est une vraie réussite. Le principal défi des vulgarisateurs du projet FM3A est la réduction de la pauvreté dans les zones rurales, en instaurant une stratégie agricole à très haute productivité, afin d’assurer l’autosuffisance alimentaire dans le milieu rural. Les bénéficiaires sont reconnaissants et souhaitent une collaboration durable avec le projet, pour les accompagner vers une indépendance financière certaine et une sécurité alimentaire effective. Concernant les acquis auprès du projet, le compostage est une vraie réussite pour les paysans. En Septembre 2022 le site commençait la caisse commune, chaque membre verse une cotisation mensuelle de 3.000 ariary. La coopération de l’association avec le projet prend un nouvel élan pour l’année 2023.Les efforts entrepris par les vulgarisateurs du projet FM3A en faveur de la production agricole, ont certes, contribué à accroitre la disponibilité alimentaire pour les paysans d’Ambohimpananina. Site Arivonimamo Actuellement le site Arivonimamo regroupe 16 bénéficiaires, le site se situe dans la région Itasy. Concernant l’agriculture et l’élevage, le taux de productivités des membres est très élevé par rapport aux autres sites. La réussite de l’association s’explique par la mentalité déterminée de chacun quant à l’application des techniques améliorées, telles que le compostage, la pépinière et l’élevage de poulet locale amélioré. La première phase du projet est un succès pour les bénéficiaires, selon le chef de l’association Tantelimamy, 80% des membres arrivent à pourvoir ses besoins en nourriture, de leur propre production, ce qui est rare pour les paysans, parce que l’insécurité alimentaire reste permanente dans les zones rurales. Une formation nutritionnelle a été conférée aux bénéficiaires. La sous-alimentation, une mauvaise santé dégradent la qualité de travail dans les champs et entraine l’appauvrissement des paysans. Le site a mis en place une caisse commune, alimentée par une cotisation mensuelle d’un montant de 500 ariary. Le problème commun de tous les sites est la crise d’eau, en effet presque tous les sites restent inactifs et se trouvent dans une impasse totale en période sèche. L’instabilité croissante du climat, le retard des pluies, endurci les efforts déployés par les agriculteurs. Les sites ne disposent pas encore la qualité de résilience face aux aléas du changement climatique. Le site Arivonimamo a relevé un défi, de multiplier en deux le nombre de ses bénéficiaires d’ici la fin de l’année. En vue de proliférer l’activité de l’association, le site envisage l’ouverture de l’agro-écotourisme en Avril pour améliorer la situation financière de ses membres. Site Bakaro Le site BAKARO est situé dans l’un des territoires enclavés du district Andramasina. Quelque soit le seuil de pauvreté considéré, les zones rurales sont les plus démunies surtout en matière d’alimentions. L’agriculture constitue l’activité principale de la population du site Bakaro. L’aridité de la terre constitue l’un des problèmes majeurs du site, de ce fait le projet à renforcer les capacités des paysans, en ravivant la valorisation de l’agriculture. L’année précédente, les paysans ont pratiqué la gestion de fertilité des sols pour augmenter la production. Suite à l’évaluation effectuée en début de l’année 2023, une amélioration significative du sol est constatée par les paysans cultivateurs. Avant, la période de soudure est un cycle de carence alimentaire sévère aussi bien en qualité qu’en quantité, mais l’adhésion des paysans dans la grande famille du projet FM3A à atténuer la période de soudure de chaque ménage, grâce aux techniques culturales améliorées, telles que le compostage et le lombricompost. Les forêts ont un effet sur la quantité d’eau disponible. Ainsi, une politique de gestion forestière durable est essentielle, étant donné que le problème d’eau est crucial en période sèche. Dans un pays en voie de développement comme Madagascar, les questions d’insécurité alimentaire est un problème chronique de la population rurale. De plus les aléas climatiques affectent la production agricole du milieu rural. La résilience des paysans agriculteurs reste un sujet capital qui mérite d’être soulevé avec les autorités compétentes. Les paysans du site Bakaro sont en route, pour une meilleure condition de vie à l’aide de leur activité principale, par l’intermédiaire du projet FM3A.   Site Ambohimanga L’adhésion du site d’Ambohimanga dans la grande famille du projet FM3A, Fut une source d’inspiration et de défi pour les bénéficiaires. Les obstacles sur la réalisation des stratégies modernes proposés par le projet, sont multiples, à savoir le problème d’eau. En période sèche le problème d’eau est crucial dans le territoire d’Ambohimanga et de ses alentours. Les cultures n’arrivent pas à survivre. En effet la plupart des bénéficiaires du site d’Ambohimanga pratiquent l’agriculture en tant qu’activité secondaire, ils sont obligés de survivre, en pratiquant des emplois précaires journaliers pour subvenir à leurs besoins quotidiens. Par contre, les jeunes travailleurs sont très actifs et productifs. Le changement climatique remet en cause, la situation de l’agriculture à Madagascar. Les agriculteurs bénéficiaires sont désemparés, par rapport aux impacts négatifs occasionnés par la destruction de l’environnement, cela implique des pratiques parfois inadaptées au climat. Malgré les incidents de l’année 2022, les bénéficiaires du site Ambohimanga sont toujours prêts à relever le défi.

Tsarafidy Ambohimahasoa

Dans le cadre de l’avancement du projet, FM3A  procède à des missions  régulières  de formation, de suivi et d’installation. Ainsi, RATSIMANDRESY  Fidèle  a effectué cette mission de 3 jours, du 20 au 22 octobre 2022 à Tsarafidy, avec comme objectifs   l’encadrement  de formation en élevage de poulet local amélioré et le suivi du site vitrine de l’association. La formation  a été suivie par tous les bénéficiaires regroupés au sein de l’association TSARAFIDY. Ils ont exprimé leur satisfaction, et comme le timing  l’a permis, ils ont aussi reçu les techniques de compostage. Lors de cette mission, il y eut beaucoup  d’échanges avec les techniciens.  On a alors constaté  que les bénéficiaires devront faire de la culture maraîchère et planter des arbres fruitiers. En outre, on leur a  recommandé la construction de haie vive afin de  renforcer la plantation de biomasse sur le site, ainsi que de faire une pépinière forestière. Pour compléter les données techniques, les informations obtenues  lors de cette mission  ont permis de faire le croquis du site, avec son historique. Historique du site Topo séquence : Bas versant Pente : 20% Type du sol : Argileux ferralitique Superficie : 4724,61m² (0,47ha) Orientation du terrain (par rapport au soleil) : incliné à l’ouest Accessibilité : non accès à l’automobile, RN7 à 1 500 m Végétation existante/ culture existante : Culture vivrière (haricot, saonjo, patate douce) Culture maraichère : aucune Arbre fruitier : kaki, pêche.  

L’ONG Fitsinjo

L’ONG Fitsinjo a bénéficié d’un soutien financier provenant du projet FM3A en milieu d’année 2022. L’ONG est gérée par une école qui éduque des enfants défavorisés et malnutris. Avant l’arrivée du projet, nombreux sont les élèves qui ne pouvaient pas se nourrir correctement à midi en raison de la pauvreté inquiétante de leurs parents. Les élèves vont à l’école avec le ventre vide ce qui les empêchait de retourner étudier l’après-midi. Cependant en huit mois d’intervention du projet, 65% des élèves ont changé de comportements. Ils sont maintenant impatients de rentrer chez eux pour déjeuner et de revenir à l’école. Selon une enquête menée par la directrice de l’établissement scolaire, ces jeunes bénéficient maintenant d’une alimentation plus continue fournie par leurs parents qui cultivent des produits alimentaires diversifiés tels que le riz, le manioc, le maïs et les haricots grâce à l’appui du projet FM3A. En guise de conclusion, l’impact du projet FM3A est rapidement visible sur les jeunes élèves et améliore significativement leur qualité de vie.  

Formation des techniciens du projet FM3A

Dans le cadre des actions du projet FM3A, une formation de techniciens a été tenue les 25 et 26 Octobre 2022. Elle a eu lieu à Ambohimpananina commune de Manandrina district de Sabotsy Namehana.Le but du projet FM3A étant la lutte contre l’insuffisance alimentaire, et le riz constituant le principal aliment à Madagascar, les formateurs (Madame Antso et monsieur Rija) ont choisi les thèmes riziculture et lombricompostage. En effet, la culture du riz est une tradition malgache et en améliorer la production s’avère indispensable. Quant au lombricompostage, un engrais organique accessible aux populations malgaches, raison de ce choix. Toutes les associations FM3A ont été présentes, à savoir : Ambohimpananina, Bakaro, Ambohimanga, Arivonimamo, Ambohimahasoa, Andina, Mahazina, Tsarasaotra, Ambohimanjaka, à raison de deux participants au moins par site. Les journées de formation se sont déroulées en théorie pour la matinée et pratique sur terrain, l’après midi.Lors de la descente sur terrain les participants ont pu constater de visu les plants de riz ainsi que les engrais, essais effectués par les bénéficiaires habitant à Ambohimpananina. Avec 3000 grains de semence en germoir, on peut couvrir une superficie de 125m² après 14 jours. La prévision de récolte est estimée approximativement à 15 tonnes à l’hectare. A préciser que l’engrais utilisé est le lombricompost produit par les bénéficiaires eux-mêmes. Avec un kilo de Eisenia foetida (nom scientifique des vers utilisés) nourris aux déchets ménagers, herbes séchées et bouse de vache, on peut obtenir 500 à 700 grammes d’engrais par jour. L’utilisation du lombricompost est illimitée car il ne peut pas nuire aux jeunes plants. A la fin de leur formation, les 35 techniciens sont satisfaits et prêts à transmettre les acquis à leurs collègues respectifs. Ils ont exprimé, entre autres, leur désir de vulgariser cet engrais organique ainsi que le germoir en terre sèche.

Travaux de suivi matériel

Une mission de 6 jours a été menée dans ces régions, assurée par Randrianarivomahefasoa Roger, et l’objectif en était le suivi des matériels sur les divers sites, notamment Andina, Tsarasaotra , Mahazina, Ambohimanjaka et Antsirabe. En effet, les matériels nécessaires pour la réalisation du projet sur chaque site ont été fournis par FM3A et cette mission s’avère importante : listing et contrôle de fonctionnalité. Ainsi, a été constatée la défaillance de la radio et de la tablette à Mahazina. D’après les études et le constat, cela est dû à l’utilisation illimitée de ces outils qui ont changé de main à plusieurs reprises ; les bénéficiaires ont pris la responsabilité de les remettre en marche. De même, le broyeur à Andina a subi une déficience : le moteur ne tournait pas. La réparation nécessite les compétences de technicien ou il en faut un autre, neuf. Quant à Tsarasaotra, il a fallu le ravitailler en matériaux de construction de réservoir. Pour le site d’Antsirabe, il n’y avait rien à signaler : tous les matériels sont fonctionnels et en bon état. Lors de cette mission, FM3A s’est penchée, à la demande des bénéficiaires, le montant et le fonctionnement du budget allouée à chaque site. Une discussion sur le budget de la troisième tranche a eu lieu à Mahazina, tandis qu’à Ambohimanjaka, c’était sur le plan général.

Finition de l’installation de l’eau à Fitsinjovana.

Une mission de  4 jours a été effectuée  dans les sites  FM3A  de cette commune, du 22 septembre au 25 septembre 2022. C’est  Randrianarivomahefasoa Roger qui  a mené cette mission dont l’objectif  principal  était la mise en place de réservoirs d’eau  dans 4 sites,  en  suivi de l’avancement du projet. Il s’agit des sites de  Bakaro, d’Ambondrona, d’Ambohimadera et d’ Ambatomitsangana. Les travaux à effectuer consistaient à l’installation de pompes et de panneaux solaires pour l’alimentation en énergie. Il s’agissait du montage des  tuyauteries  et des  pompes  elles  – mêmes , avec  des  essais  jusqu’à ce que le réservoir soit fonctionnel. Il n’y avait pas de difficultés majeures  et, au terme de la mission, chaque site pouvait jouir de son réservoir ; sauf à Ambatomitsangana où il a fallu attendre car le forage étant récent, l’eau était sale. En conclusion, l’objectif a été atteint, à la satisfaction des bénéficiaires FM3A et à l’avancement du projet FM3A.

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